Les meilleurs films asiatiques selon limma

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Quel dommage pour ces chorégraphies si mal filmées, au plus près des acteurs plutôt que d'apporter plus d'ampleur.

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Dynamique aux chorégraphies survoltées et un décor encore une fois choisi à l'instar de Limbo sans toutefois l'égaler. Mais trois jeunes hommes prêts à tout pour sauver leur nouveau camarade, c'est beau.

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Si on retrouve les thème de Ozu, curieusement il en ressort plutôt le besoin d'une validation du père au choix de sa fille, que la marque d'une émancipation réussie. Un visionnage avec le même sentiment d'ennui que le goût du riz au thé vert. Reste un travail sur la couleur saisissant sur les décors et costumes, et toujours ses plans statiques si reconnaissables. Nul doute qu'avec Setsuko Hara le film aurait trouvé plus de matière.

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+3 pour certains combats bien menés et une belle fluidité, sinon quel ennui et puis on sait pas trop de quoi ça parle vu qu'Adele avait juste envie d'avoir un enfant peut-être ? soit un scénario complètement à l'ouest.

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Que c'est long et inabouti tant dans ses personnages que dans son scénario bancal à servir un portrait sociétal pourtant dramatique. Le seul plaisir de retrouver le délicat Gang Dong-Won et bien sûr la vedette qu'est devenue Song Kang-Ho sans pour autant en apprécier sa performance tout du long. La faute à une histoire pas loin d'une certaine mièvrerie malgré quelques instants bien représentés.

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Scénario peu convaincant. Même les combats sont globalement ratés avec une romance improbable qui semble faire doublon à la fin. Et ce final qui balaie les bonnes intentions de notre héros à devenir un bon fermier pour nous annoncer un second opus.

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Comme souvent un aspect esthétique travaillé, la neige, le brouillard et les teintes de couleur, pour un film d'espionnage aux tonalités westerniennes, qui feront toujours leur effet. Mais on reste loin de certaines des réussites du réalisateur, même si ici on semble retrouver son attrait pour la combattivité de la jeunesse alliant force et fragilité avec Liú Hào-Cún qui nous fera penser mais de loin, à Zhāng Zǐ-Yí. On retrouve Zhāng Hán-Yǔ qui dans Brigade de Shandong, au même sujet, se remarquait un peu plus, le charisme des acteurs n'est pas ici marquant. Le gros bémol étant que l'on ne sait presque jamais qui est qui ce qui est problématique dans la gestion des actions. La mission en elle-même est des plus opaques avec des actions parfois incompréhensibles et un montage chaotique qui n'aide pas à la lisibilité.

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le côté western et le flegme du héros sinon pas de fond historique pour mieux appréhender l'intrigue.

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Si le jeu sur les temporalités accroche, l'ambiance et les teintes colorées virant au cauchemar, l'intrigue traîne en longueur joue de plusieurs thèmes et personnages sans bien pousser plus avant, notamment le lien entre les deux personnages principaux sans grande force.

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Si on remarque quelques décors, une luminosité terne pour renforcer l'ambiance et une scène dans les bains publics, pour un clin d'œil aux Promesses de L'ombre, l'ensemble manquera de punch et les scènes d'action mal menées. Tiré de faits réels, le défaut de caractérisation l'emporte. Daniel Wu se perd entre radicalité et sentimentalité qui vient saper totalement son portrait. L'amoureuse quant à elle donne une bien piètre image féminine passive. Wang Qianyuang est peut-être le seul repérable dans un rôle crédible sans être le super flic ténébreux.

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bel essai dans un parking bien mené sinon bien curieux, avec un manque de signature du cinéaste qui répond à une commande à gros clin d'oeil US avec tous les clichés qui vont avec.

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un coup de cœur pour le déroulé implacable des destinées, l'intrigue lisible, l'esthétique et les fabuleux décors, et de superbes chorégraphies, le parapluie remplaçant le sabre avec brio

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une bonne surprise malgré le thème encore une fois, légèrement redondant. Découverte d'une actrice pourtant déjà vue, Michiyo Kogure, qui rappelle à Setsuko Hara et aux sourires en toutes circonstances. Dommage que la musique attendue soit induit en erreur par le titre, et ne soit pas plus mis en avant dans le métier premier des Geishas, censées divertir par leur capacité à maîtriser les arts. Une belle histoire de soutien féminin et de sauvegarde de la jeunesse convoitée,

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Un aspect poussif, et un portrait de la gente masculine limité. Son déroulé et sa résolution attendus, déçoivent. Une mise en scène qui n'aura pas l'excellence habituelle. Seule Kinuyo Tanaka sort son épingle du jeu. Etonnante encore dans ses expressions, son physique et son rôle.

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Le thème de la famille encore dans le cinéma japonais, revu et corrigé. On est loin des liens profonds soumis à l'adversité mais solidaires. Un regard pessimiste du délitement et des frustrations, qui éclateront par l'arrivée de l'élément perturbateur. Des plans et des rapports qui annoncent dès l'introduction que le chemin ne sera pas celui du fleuve tranquille mais d'une violence encore plus frontale dans la seconde, par le portrait du couple ne semblant jamais pouvoir passer à autre chose jusqu'au final d'une noirceur mais d'une logique implacable. Un thriller psychologique sans aucune bouffée d'air.

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Un bel exercice de mise en scène, de beaux plans, de beaux paysages et d'instants pour une chronique familiale mais qui finit par lasser par le manque de caractérisation des personnages et la redondance des sujets (argent, la prise en charge de la mère) sans pousser plus avant la problématique de la chine moderne se concentrant sur la famille. Seule Guxi reflète le besoin de s'émanciper tout en conservant ses valeurs est le point fort. Un cinéaste qui à la manière de jia zhangke, parle de son pays sans pour autant sur cet opus arriver vraiment à toucher et à rendre de l'émotion.

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Je rêve de manier le sabre, de bondir avec tant de grâce et de si bien porter les kimonos de Kenshin (notre jeune héros au visage qui colle si bien au style manga). Mais quelques bémols tout du long des trois volets. Le bavardage incessant qui vient saper tout le dynamisme des combats ou ses personnages féminins gnangnan et inutiles, sa morale adolescente assez lourde sur les armes et la violence, ses flashbacks à visée dramatique, ou encore ses pointes d'humour dans un contexte violent qui feront penser au ciné américain), reste un ensemble melting-poté bien sympathique, avec des décors choisis, des grandes envolées amicales et des combats bien rendus, des vilains parfaitement excessifs et des personnages secondaires qui viennent agrémenter le tout. Ne pas s'attendre à un film historique le contexte servant à introduire les futurs combats entre samouraïs. Voir les trois opus, le twist final du second volet appelle d'ailleurs à visionner le dernier.

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5 comme tous les opus, avec un coup de coeur sur les combats et ce jeune acteur qui est vraiment bien choisi. Toujours ces longueurs et redites, malheureusement.

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De beaux plans encore mais un ensemble qui oscille entre drame et humour mais sans l'effet dévastateur d'Ozu. Des portraits d'hommes bien peu sympathiques sans que l'on en ressente l'ironie. Une société où les femmes sont régies par le patriarcat et heureusement un final qui permet de retrouver le cinéaste.

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Un travail principalement axé sur son ambiance délétère et plutôt floue de violence des échanges entre gang, sans que l'ensemble soit clairement explicite. Peut-être trop appuyé et trop long, où l'art du montage se perd dans une recherche esthétique pas toujours judicieuse.. On peut s'ennuyer devant tant de tergiversations pour cette chasse à l'homme et on regrette le peu de place donnée à Liao Fan. Reste un portrait de la Chine qui s'éloigne des grandes envolées romanesques.

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De 1979 et de la révolution culturelle à aujourd'hui, du nord au Sud le drame familial de deux couples dans une Chine à l'enfant unique. Wang Xiaoshuai  choisit un format de 3h, au rythme lent et à la narration éclatée axant plus sur le ressenti et la nostalgie que la chronologie explicative, et où l'attention sera de mise. Un rapport au temps et à une certaine continuité du drame sur plusieurs décennies, pour parler de la chine contemporaine et de ses ravages,
On pense inévitablement au spécialiste du genre, jia zhangke pour un portrait de dommages collatéraux de la Chine moderne, à la temporalité malmenée, croisements d'époque, multiples flasbacks et ellipses, avec quelques passages obligés de cités dortoirs ouvrières désertés et d'usines désaffectées. Le drame de la perte pour les uns, l'occasion de rebondir grâce au capitalisme pour les autres et un rapport à la filiation en particulier. .Si le collectif sert de fil conducteur à l'intrigue, l'histoire se concentre plutôt sur les individus, l'amitié, la famille et particulièrement sur le couple et ses vicissitudes, avec tout un panel de sentiments qui procurent au film toute son universalité. Reste alors le regret du au manque de consistance pour ce portrait de la Chine, ses évolutions et ses impacts survolés liés à son histoire.

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Jia Zhangke revient sur la Chine et complète sa filmographie avec un documentaire particulier dans son traitement. Si le docu prévaut, quelques scènes jouées viennent se greffer dans son portrait de Shangaï et si le propos est moins incisif que 24 city, c'est bien par le choix d'interviews et de thèmes parfois sans lien avec l'histoire et peu intéressants. De l'évolution dès 1930 à aujourd'hui, de la révolution culturelle en passant par le cinéma, le cinéaste prouve surtout sa maîtrise de l'image.