Les meilleurs films de 2024 selon PetiteMort

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"There is magic in this brutality"

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Du body horror sale et dégénéré comme j'aime. On part d'un pitch théorique à la Twilight Zone pour finir sur une farce trash digne des plus grands Troma. Il y a beaucoup d'humour, notamment dans la manière de représenter les hommes, réduits à des chiens soumis à leurs pulsions. Pour notre plus grand plaisir, Margaret Qualley est ultra sexualisée dans des scènes de danse d'une grande vulgarité. Le film cherche ensuite à détruire la beauté corporelle, à la déchiqueter. On nous laisse la liberté de faire nos propres conclusions.

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Une grande réussite. L'idée de faire un thriller depalmesque sur le sujet le plus effrayant de notre époque était déjà excitante mais c'est en plus très maîtrisé formellement et intelligemment écrit. C'est un film qui obsède comme ses personnages sont obsédés par le glauque mais avec une mise en scène épurée qui joue avec le voyeurisme sans jamais complètement tomber dedans. Je suis sur le cul.

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Le film débute avec le plus beau plan de cinéma de la décennie, rien que ça. S'en suit une ivresse filmique façon Korine faisant éclore sa poésie au sein de la vulgarité. Néons, chansons explicites, flot d'images, danses érotiques, baisers romantiques, levrettes, couchers de soleil. Mikey Madison y est divine, son corps, sa gestuelle, son regard, elle pourrait faire bander tout un cimetière. Cette immersion ultra plaisante dans la vie jouissive d'un gosse de riche et d'une bombe sexuelle ne dure pas, le ton change radicalement et verse dans la comédie noire façon frères Coen. C'est à ce moment que le film devient frustrant, ces nouvelles péripéties durent assez longtemps pour occuper une bonne partie de l'intrigue en nous privant du plaisir qu'il peut procurer au début. Le but était de nous préparer à cette conclusion magistrale et déchirante qui en dit long sur les relations entre hommes et femmes. Malgré son pitch, c'est un film qui met en lumière la solitude de chaque personnage. Première fois depuis Amour que la palme d'or est méritée, j'applaudis.

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Un délice d'absurdité et de subversion qui fait beaucoup de bien. Je ne me souviens pas avoir autant ri au cinéma ! Les quelques séquences de revendications politiques alourdissent un peu l'ensemble mais ça reste une œuvre de génie.

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Un portrait pertinent, drôle et troublant du Donald. Le film n'est jamais moralisateur et est mis en scène "à la danoise" avec une caméra portée toujours en mouvement et un montage haché, ce qui donne un rythme énergique en accord avec l'ambition du personnage. On a un récit de grandeur et de décadence avec la dynamique entre Trump et Cohn qui ajoute une touche de subtilité et d'humanité. Un peu comme avec Better Call Saul, on s'amuse beaucoup devant les combines utilisées par les personnages pour arriver à leurs fins avant d'être fasciné par leur déchéance. Pour nous mettre dans l'ambiance, des images d'archives sont mêlées à l'esthétique cathodique, beaucoup de musiques punchy de l'époque sont utilisées, en plus d'une composition originale au synthé semblant décrire l'évolution de Trump en Dark Vador.

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J'étais sceptique avant d'aller le voir à cause des effets spéciaux, qui sont effectivement bien visibles quand on s'y attarde, mais le film a réussi à m'emporter. L'action est tellement bien découpée que la jouissance éclipse ce défaut. J'ai halluciné en voyant la vitesse, la précision et la pertinence des mouvements de caméra, George Miller est un gros bosseur et pour le coup ça paye. La direction artistique est plus riche encore que dans Fury Road et le film est bourré de petites idées marrantes et intéressantes. Le rythme retombe vers la fin et il n'y a pas de vrai climax, c'est dommage. Après Dune 2 cette année, voila encore un excellent blockbuster, moins porté sur l'histoire mais beaucoup plus jouissif.

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Le tennis n'est pas un sport comme les autres et Guadagnino nous le prouve avec cette œuvre fraiche et sensuelle qui lie complexité relationnelle et corps en action. Il parvient à nous faire ressentir de l'empathie pour ses deux personnages masculins grâce à leur développement et à l'alchimie dans leurs jeux, on a envie de les voir gagner à égalité. L'énergie du montage repose principalement sur la musique techno du duo Reznor/Ross, qui est parfois utilisée comme chez Gaspar Noé. À la manière de Gregg Araki, l'esthétique est chargée d'homoérotisme dans un film pourtant hétérosexuel. Guadagnino se fait plaisir en filmant au ralenti de beaux corps virils dégoulinants de sueur mais sans oublier ceux qui s'attendent à se rincer l'œil sur Zendaya. Petit bémol sur le rythme qui est alourdi par les allers-retours entre les différentes temporalités mais c'est pardonné par sa mise en scène sportive innovante. J'aime le tennis.

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Si je n'avais pas été convaincu par la première partie, je peux dire ici que Villeneuve a fait très fort avec cette fresque ultra épique d'une grande intensité dramatique. Il y a une richesse esthétique et une maîtrise du rythme qui étaient absentes du précédent film puis pas mal de nouveaux personnages et de nouveaux enjeux qui avaient été gardés de côté. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est cette réflexion sur la religion, ses mensonges, son instrumentalisation. Paul devient pragmatique et joue avec une image de prophète sanguinaire pour acquérir plus de pouvoir. Chaque victoire peut être perçue comme une tragédie et le film garde cette ambiguïté jusqu'au bout. Dune 2 est tout ce que doit être un blockbuster aujourd'hui.

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Du cinéma immersif et poétique avec une dimension panthéiste. On a cette impression d'entrer dans un jeu indé avec cette patte graphique pleine d'imperfections qui lui donne du charme. Le chat et l'eau ont une animation particulièrement détaillée, il y a de la vie à l'image. C'est tout mignon.

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Je ne comprends pas du tout la haine que reçoit le film. Les effets spéciaux kitschs ? Ah bon ? Le jeu des acteurs nanardesque ? Vraiment ? Je n'ai rien vu de tout ça. C'est certes très dense et l'écriture est plutôt littéraire donc difficile de tout saisir au premier visionnage (ce qui est une bonne chose, non ?) mais les enjeux principaux restent simples et donc limpides. Ma principale crainte était la possible naïveté de l'histoire. Celle-ci est construite comme une fable avec les mêmes facilités mais il y a tout de même à plusieurs reprises une remise en question de l'idéalisme de César, qui est plutôt du genre à faire détruire des logements sans penser aux conséquences humaines. Malgré une fin un peu trop mielleuse (mais très belle), l'objectif de Coppola est de créer du débat et pas vraiment de nous imposer sa vision d'un monde parfait. Je pense que l'humour et l'extravagance aident pas mal à ne pas tomber dans du récit moralisateur. L'esthétique du film est imprégnée d'expressionisme, on retrouve plein de petites idées du cinéma d'il y a cent ans mais réinterprétées avec la technique actuelle. C'est très très beau et cohérent avec ce que Coppola cherche à faire ressortir de sa mise en scène.
Comme Cartel, le film sera réhabilité.

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Alvarez s'en sort très bien en faisant un film d'horreur très intense qui a le courage de lier la tétralogie aux préquels tout en essayant de restaurer la mystique de l'alien. L'esthétique est très immersive avec le retour de décors lugubres et l'omniprésence des effets pratiques. Encore une fois, l'androïde est le personnage le plus intéressant et il est ici abordé de manière originale. J'ai presque pris autant de plaisir que dans un grand huit malgré pas mal de défauts. Le problème majeur est que l'alien ne fait plus peur dans la seconde moitié de l'histoire, il est montré trop frontalement et est beaucoup moins menaçant que les facehuggers, la faute aux fameux effets pratiques qui brident sa vitesse et ses mouvements. Sinon, j'ai aussi trouvé le fan service gonflant par moments, je vois mal les nerds s'extasier devant. Le dernier acte fera polémique mais pour moi il rattrape pas mal ce que je reproche au film. Ce sera définitivement pas pour tout le monde mais je conseille quand même d'aller le voir.

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Lanthimos revient à un cinéma décalé et austère, très loin du consensuel Poor Things. Il cherche à explorer de manière théorique la "gentillesse", qui semble n'être pour lui qu'une forme de servitude. On a droit à une triple dose des plus grands acteurs avec trois histoires condensées, ça rend le film très généreux et plus digeste que d'habitude. C'est drôle, triste et intelligent, ça joue sur tous les tableaux en même temps. Je pense sincèrement que c'est ce que Lanthimos a fait de mieux.

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Un Cronenberg unique, léger et mélancolique. Ça parle de deuil et de ce qui peut en suivre, les fantasmes, la paranoïa. L'histoire est vraiment passionnante et embrasse pleinement la modernité avec notamment une omniprésence des écrans et de l'intelligence artificielle. La réalité est brouillée par différents éléments, c'est peut-être aussi un film sur le deuil de l'ancien monde. Les quelques plans ultra détaillés de cadavres en 8K sont très beaux, ce n'est jamais glauque. Cronenberg signe ici son film le plus romantique, on retrouve pas mal d'éléments de ses précédentes œuvres mais qui ont ici une signification plus lumineuse et les personnages sont attachants, plus humains.

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C'est plutôt ironique que le film divise parce qu'il cherche à rassembler. Il n'y a aucun propos politique, aucune morale, seulement un contexte de guerre très actuel. Alex Garland cherche à prendre la température mais aussi à proposer du spectacle, son film est un grand huit à la fois cool et inquiétant, coloré et brutal. Les acteurs sont très bien choisis et dirigés, c'est l'une des grandes forces de ce Civil War, qui est une œuvre qui allie intelligemment modestie et sensationnalisme.

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Un film d'horreur psychologique qui fonctionne bien, plus proche d'un Shining que d'un Shyamalan. Il y a une atmosphère assez glaçante avec cette forêt inquiétante et les nappes fantomatiques à la Wendy Carlos signées Rob. Le propos est intéressant, ça parle de religion et de conflit entre raison et peur de l'inconnu. La forêt représente le Mal, comme dans Antichrist ou plus récemment dans Men. Les personnages sont bien écrits et sont parfaitement bien interprétés par Halle Berry et les deux mômes qui sont épatants. Voila un film qui aurait mérité plus de louanges.

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Je ne savais pas que les créateurs de South Park étaient aussi riches ! Un docu passionnant à regarder sur un restaurant mythique.

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J'y allais à reculons après avoir détesté le deuxième mais c'est une franche réussite ! On sent que le budget a explosé et on sent que Damien Leone est plus expérimenté. Filmé en scope anamorphique avec un grain style pellicule, l'image imite assez bien celle des vieux Carpenter. Le cadre des fêtes de Noël permet de donner un ton beaucoup plus humoristique que dans les précédents. Le rythme est enfin maîtrisé, les acteurs sont mieux dirigés, le personnage principal est un peu plus intéressant suite à son traumatisme. Après quelques bonnes rigolades, il y a également des situations assez pesantes, des scènes de pur sadisme (bien que le Marquis serait allé plus loin).

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Les rares gags du film ont été compilés dans la bande-annonce pour nous faire croire à une comédie, ce qui n'est finalement pas le cas. Je m'attendais à un film moyen comme France mais Dumont a réussi à subvertir mes attentes avec une sublime œuvre de science-fiction contemplative. J'ai beaucoup pensé à Twin Peaks avec ce mélange d'étrangeté et d'absurde. C'est un film qui hypnotise, l'histoire est assez minimaliste pour laisser place aux sens. Très bonne surprise.

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Une expérimentation façon Godard mais en mieux. On a l'impression de voir une adaptation d'une séance de Carax chez le psy, il a mis dans ce film tout ce qui lui passait par la tête sans structurer l'ensemble de manière cohérente. C'est hypnotisant, parfois beau, parfois drôle. Il y a quelques scènes complètement inédites mais qui frustrent par leur courte durée. C'est un petit bonbon sympa.

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Je pense être très client des films testamentaires et celui-ci est poétique. Cependant, le film me paraît bien trop court pour nous donner l'impression de vivre la vie du personnage principal. La mise en scène est réussie, la musique est émouvante, c'est bien écrit mais tout ça sans coup d'éclat et sans réelle originalité.

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Un film bien rigolo et loufoque pour démarrer l'année. On retrouve l'obsession de Lanthimos pour l'anthropologie et la déconstruction sociale mais cette fois-ci avec une direction artistique surréaliste ultra colorée qui tape dans la rétine. Je suis cependant déçu par l'histoire qui est l'une des moins subversives du cinéaste. Les thèmes principaux sont la sexualité féminine, les inégalités et la violence masculine. Tout le propos du film brosse le public actuel dans le sens du poil. On est en plein dans le message féministe moderne qui semble réduire la femme à un clitoris. 10 ans après Nymphomaniac, c'est triste de constater que plus personne n'est pertinent sur le sujet.

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J'aime beaucoup le concept du film qui nous sort un peu des habituelles daubes larmoyantes sur l'holocauste. Il y a quelques expérimentations intéressantes et l'atmosphère sonore est épatante. Je trouve cependant l'approche beaucoup trop conceptuelle pour être pleinement efficace. Le film ne nous mène jamais vraiment en dehors de notre zone de confort moral, un peu comme une visite du mémorial de la Shoah. Glazer se refuse à humaniser complètement ses personnages, ce qui limite grandement sa mise en scène. La démarche reste ceci dit audacieuse.

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Le grand retour du cocktail cartoon-morbide qui a lancé la carrière de Tim Burton. Il semble de plus en plus fréquent de voir des cinéastes revenir tardivement sur leurs pas, par nostalgie ou par opportunisme, le risque étant de proposer un décalque fade de leurs succès passés. Le film a presque trouvé un équilibre entre hommage et créativité, ce n'est pas la prise de risque d'un 2049 mais il n'est à aucun moment dans l'autoréférence abusive. Le monde des morts est particulièrement réussi, il paraît étrangement plus agréable et joyeux que celui des vivants. Encore une fois, l'humour fait mouche, ce n'est pas hilarant non plus mais c'est satisfaisant de voir qu'il ne se plante pas sur ce point. Par contre, le gros point noir est la sous-exploitation des meilleurs personnages du film, celui de Willem Dafoe, de Monica Bellucci (miam) ou même Beetlejuice lui-même qui n'apparaît vraiment que dans la seconde moitié de l'intrigue. Ça reste un film qui fait du bien !

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Une bonne dose d'imagination enfantine dont manque chaque adulte. C'est mignon et amusant, Gondry s'est fait plaisir.

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C'est plutôt une bonne surprise. L'histoire est classique mais la mise en scène est maîtrisée, on ressent beaucoup de tension et d'émotion tout du long, les personnages sont attachants et c'est bien écrit. Mention spéciale au chat qui est la véritable vedette du film.

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Une comédie noire et très méchante qui fait souvent rire mais pas toujours, le film est inégal mais propose malgré tout quelques fulgurances dans sa mise en scène et des scènes chocs.

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Première fois que j'apprécie un Dupieux. C'est une continuation des thématiques de Yannick mais en plus développé et en moins démago. On retrouve finalement les mêmes questionnements sur l'état du cinéma que dans la vidéo du Fossoyeur et de Marty, ça fait bien plaisir de voir un cinéma conscient de tout ce qui va mal. Ça me paraît aussi beaucoup moins artificiel que d'habitude, il arrive enfin à créer de la poésie dans l'absurde, c'est peut-être un signe de maturité.

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C'est toujours un plaisir de retrouver Mia Goth et une reconstitution du L.A. des 80's, je trouve cependant que le film est très décevant. Alors, il y a quelques effets gores jouissifs mais ça manque pas mal d'énergie et c'est très prude malgré son triple X dans le titre. Il y a beaucoup de scènes de dialogues, il y a toute une intrigue assez peu intéressante avec Kevin Bacon et au final on voit quasiment pas le tueur. Pearl reste le meilleur de la trilogie, c'est le plus radical et original.

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Pas inintéressant mais superficiel.