Les meilleurs films de science-fiction des années 1980 selon Frakkazak

Annotation :

Fantastique Plastique Antarctique

Énième visionnage du chef d'oeuvre de Carpenter, et toujours autant de plaisir et de frissons. High concept, paranoïa efficace, et surtout le travail monumental de Rob Bottin sur la créature qui n'a pas pris une ride dans ses effets indescriptibles et uniques. Le tout dans une 4K qui sublime l'ensemble et rend la terreur plus palpable encore. Un bijou indémodable

Annotation :

Cette version remasterisée m'aura permis de le voir au cinéma, et quel plaisir des yeux et des oreilles. Si le scénario d'Akira m'a toujours un peu laissé de marbre, c'est bien cette bande son bercée de chœurs et ces images typée Blade Runner où les néons, la chair et la vitesse se mêlent dans une merveille de tous les instants. Akira est de ces films qui se regardent d'un tout autre œil sur grand écran.

Annotation :

Threads se présente comme une simulation de ce qui se passerait dans la ville britannique de Sheffield si la guerre nucléaire avait commencé suite à une escalade entre l'Ouest et l'URSS. L'aspect quasi-documentaire, démarrant la chronologie quelques semaines avant la catastrophe et la terminant une quinzaine d'années plus tard, est glaçant. Aucun espoir pour l'humanité, les conséquences montrées facialement sont éprouvantes, et on est bien content d'être sorti de cette période paranoïaque. J'imagine que sorti en 84, le film a du faire un effet coup de poing pour ceux qui ont eu l'occasion de le voir. Il a en tous cas toujours cet effet aujourd'hui. De la même façon qu'on est choqué que le film le plus connu de Mick Jackson, c'est le Bodyguard de Whitney Houston.

Annotation :

RIP les colons

Plus orienté action, dès le S du titre, cette mouture Cameron fait clairement le taf, avec sa galerie de personnages archétypaux mais fonctionnels, et surtout, une Ripley qui en a plein le cul. S'il y a ici moins de séquences mythiques que dans le premier opus, certaines répliques sont bien restées gravées en mémoire, et la mythologie du xénomorphe prend une direction intéressante avec sa Reine.

Annotation :

Predator reste un cador de l'action/survie, 35 ans après sa sortie. Monstre iconique, héros iconique, plans iconiques, répliques iconiques... Bref, toujours du très lourd dans cette jungle hostile.

Annotation :

Dystopie teintée d'onirisme, Brazil est clairement un film de Terry Gilliam, avec tout ce que cela implique d'humour absurde et de décors sans queue ni tête. Le film est dotée d'une esthétique magnifique, et d'une histoire complètement folle. A la croisée entre la SF, le fantastique et la comédie. Unique.

Annotation :

Cf Critique

Annotation :

Cf Critique

Annotation :

Cf Critique

Annotation :

Concept efficace, pas toujours exploité avec finesse, et ponctué de punchlines d'anthologie, et d'une scène de pugilat incroyablement longue pour pas grand chose (ce qui bizarrement n'est pas un reproche). On se marre, on s'imprègne du bad-ass, et on se dit que les films décomplexés de Carpenter (je pense également à Big Trouble in Little China) sont une denrée bien rare.

Annotation :

Vu il y a fort longtemps, Escape from New-York m'avait laissé de marbre. Cette fois il a fonctionné, et pas qu'un peu. Snake n'en à rien à carrer, mais il va le faire quand même parcequ'il faut survivre, toujours, même si tout le monde le croit déjà mort. Et quand on est paumé et à bout de pistes, il n'y a qu'une chose à faire, poser son cul et attendre que l'action vienne à soi. Et pour peu que tu puisses gratter une clope au passage, c'est tout bénéf. Escape from New-York, comme souvent chez Carpenter, c'est une référence dont l'influence sur le cinéma et l'entertainment au sens plus large n'est plus à démontrer, c'est un Kurt Russell badass lâché dans la jungle urbaine pour sauver un président à la gâchette facile d'un mec qui roule en low-rider avec des chandeliers en guise de phares. C'est des cannibales qui trouent le sol et cockblock notre anti-héros, c'est des vieilles connaissances et des chauffeurs de taxis mélomanes dans une prison géante. C'est une pièce qui malgré des côtés vieillissants, est toujours aussi reluisante.

Annotation :

Cf Critique

Annotation :

Waves

Comme la plupart des Cronenberg de l'époque, je regrette le côté froid et détaché de l'ensemble tant les concepts et l'esthétique sont barrés. Et dans la pleine période body horror du canadien, ici dans le contexte d'une satire sur la télévision qui nous lobotomise. C'est répugnant, malin et techniquement épatant, mais ça me laisse sur le carreau d'un point de vue émotions.

Annotation :

Polar spatial aux influences western (la référence étant high Noon), Outland est une belle petite pépite méconnue où la simplicité de l'intrigue et de ses enjeux se concilie bien avec l'efficacité de sa mise en oeuvre et le soin apporté à son ambiance. On appréciera de retrouver le côté SF prolétaire d'Alien, donnant de la consistance à cet univers. Et puis y'a Sean Connery.

Annotation :

A MiB

Un film de parasite qui n'y va pas par quatre chemins. Le déroulé de l'intrigue est attendu, mais la mise en place est d'une efficacité redoutable dès ce braquage initial qui tourne au carnage gratuit. On retiendra également une créature pas dégueu du tout (enfin si, mais pas techniquement) aux motivations quasi cartoonesques mais dont la simplicité fait l'horreur. Un bon petit polar SF tombé dans l'oubli malgré ses qualités indéniables.

Annotation :

Mes souvenirs enfumés d'étudiant devant cette comédie horrifique flirtant avec les gores de Braindead et Evil Dead ne m'ont pour une fois pas trompé, Re-Animator est bien kitsch et tapageur. Mais c'est également une belle lettre d'amour au cinéma bis d'antan, avec ses scientifiques fous, ses effets sanglants et improbables et ses acteurs en roue libre.

Annotation :

Cf Critique