Les meilleurs films japonais selon Albator_Larson

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Je n'ai pas les mots pour parler de manière objective de ce film, tout ce vous devez savoir c'est qu'il faut voir ce film si ce n'est pas déjà fait … (quoi que même si c'est déjà fait revoyez le, juste pour le plaisir de revoir les épopées de Sheeta et Pazu vers Laputa)

Le film s'inspire d'ailleurs du Roi et l'Oiseau, premier film d'animation français (cocorico!), au niveau des "robots" protégeant le château et de la morale du film quand à l'avidité, les rêves de grandeur et la nature.

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Ex-aequo avec Le Château dans le Ciel !

"Les films de Kenji Mizoguchi sont d'une rare élégance et d'une grande noblesse pour ses images et le jeu des acteurs." Andrei Tarkovski

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Une claque du maître Takahata qui nous a malheureusement quitté l'année dernière …

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Sonatine, cette mélodie mortelle et absurde où se profile un poème morbide laisse la mort, implacable accompagner nos protagonistes qui n'ont pas l'air de savoir ce qu'ils leur arrivent alors que les leurs tombent ... mais elle est loin d'être surligné et la violence y paraît banale à la place, on se laisse cependant envouter par les plans de plage et tout le passage là-bas rempli de gamineries qui représenteront les moments les plus poétiques du film avec une romance apportant une certaine chaleur à l'ensemble !

Pourtant, le sort damné de ces yakuzas les rappellera pour nous les illustrer non pas comme des morts en sursis mais plutôt comme des morts-vivants ...

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Et un chef d'œuvre de plus pour Kurosawa !

Sérieusement, si ça continue je devoir être obligé de faire une rétrospective complète du réalisateur à tel point il me met des claques à chaque film !

En reprenant l'histoire de Macbeth de Shakespeare, Kurosawa réplique l'exploit de Ran (ou du moins l'inverse, car Ran est sorti après), adapter Shakespeare de manière convaincante !

Avec une réalisation toujours aussi sophistiquée, utilisant les éléments pour véhiculer des émotions ou dans ce film la brume pour personnifier le futur, avec comme toujours une mise en lumière du mouvement qui donne le rythme au film (voire lui donne de la puissance comme dans la scène où Mifune demande quelque chose à ces hommes et où nous sommes face à plusieurs centaines d'hommes hurlant la gloire de leur chef), en s'inspirant de l'expressionnisme Allemand par rapport au traitement de la lumière (qui aura inspiré Andrei Tarkovski dans l'Enfance d'Ivan), afin d'apporter un côté hanté et déterministe à l'ensemble des scènes.

Tout cela avec la performance digne des plus grands de Toshiro Mifune, qui dans la scène finale est époustouflant !

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https://youtu.be/HEVfzRV1IcM

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Un autre chef d'oeuvre vu dans le catalogue particulièrement fourni d'Akira Kurosawa, et le maître impressionne aussi bien : par son adaptation de deux nouvelles du fameux Ryunosuke Akutagawa (avec l'aide de Shinobu Hashimoto qui collaborera avec Kurosawa sur Les Sept Samourais, Vivre, Le Châteaux de l'Araignée, etc. il écrira également Hara-Kiri ou encore Le sabre du Mal, des films que je recommande à tous, ce sont des sacrés films) qui donnera son nom au fameux prix Akutagawa qui est un équivalent du prix Goncourt en France.

Qu'au niveau de la réalisation, utilisant les éléments pour véhiculer les émotions des personnages ou encore pour tout de même avoir du mouvement, alors que les personnages restent assis, d'ailleurs sa manière d'aborder le mouvement et encore une fois impressionnante même s'il manque encore cette subtilité qui fait des Sept Samourais un chef d'oeuvre absolu du cinéma, mais il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre devant autant de matière philosophique où l'humanisme pessimiste de Kurosawa rencontre une enquête qui donnera son nom à un effet, qui est dans le cas où des versions se contredisent entre elles.

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Un film qui analyse une bonne partie de la société japonaise en frappant à sa source : l'éducation, avec des adolescents marginaux et immoraux que le réalisateur fait en sorte de rendre sympathique pour comprendre les raisons derrière certains actes qu'ils pourront commettre.

A propos du système éducatif japonais, tout y passe, le système de classement, les clubs (car au Japon, on est obligé de rester en cours jusqu'à 17 h 30 et vu que les cours se terminent à 15 h 30, les étudiants choisissent des clubs selon leur préférence du club de kendo au club de littérature), les nouvelles technologies (le film jouant beaucoup sur les mots que les utilisateurs d'un forum dédié à Lilly Chou-Chou utilisent pour communiquer entre eux et partager leur passion pour la musique de la chanteuse, rendant le film plus verbeux que bavard), le comportement des garçons envers leurs camarades (avec les bagarres et autres aggresions envers le plus faible qui est plus complexe qu'on le croit, la preuve est dans cette vidéo du Dr. Jordan Peterson : https://youtu.be/yZ8VXb-95vg) ainsi qu'au niveau des filles qui en général, sont plus vicieuses que les mecs entre elles, mais aussi avec les hommes passant par la destruction de la réputation, remarques désobligeantes (d'autant plus qu'aujourd'hui cela est devenu des plus difficiles pour un homme de contre-attaquer, car par éthique, il ne la frappera pas, mais il ne peut pas non plus la foudroyer par l'usage de mots sous peine de laisser la possibilité à la fille de pouvoir se sentir harcelé ...) et autres commérages (certains hommes se comportent comme cela et certaines femmes se comportent comme des hommes, je ne fais aucune généralité).

La B.O est excellente mixant du Claude Debussy et du Erik Satie avec le groupe Lily Chou-Chou (en référence à la fille de Debussy qu'il surnommait Chou-Chou) !

La réal alterne entre la prise de vue traditionnelle avec un aspect cinéma vérité et le fan footage lors d'un passage de vacances parfaitement adapté à la situation, le découpage y est également réfléchi et parfaitement adapté au différentes situations faisant en sorte de retranscrire l'ether qui est la substance sonore propre à la chanteuse Lily donnant un côté bucolique et imaginaire à certaines séquences comme celle du champ de riz, créant un entre-deux entre le virtuel et le monde sensible. Le montage quant à lui, laisse respirer le métrage à part lors du premier acte, car le protagoniste communique principalement via l'ether.

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