Les meilleurs jeux Capcom selon Frakkazak

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Après m'être régalé dessus en 2019, j'y suis revenu pour faire les speedruns et les runs hardcore qu'il me manquait pour la platine. Toujours un plaisir, rien de plus à ajouter par rapport à ma critique de l'époque.

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Platiné - 45 heures

Pot pourri de tout ce qui se fait dans le genre survival-horreur, ce RE8 mise avant tout sur son ambiance, toujours aussi subjuguée par un RE Engine au top de sa forme. Les influences du titre sont nombreuses, allant piocher aussi bien dans les meilleurs éléments de la saga que chez la concurrence. On alternera ainsi phases d'explorations avec secrets et puzzles à débloquer, phases de survie pures et dures (assez compliqué sur une première run en hardcore et d'entrée de jeu), séquences d'horreur psychologique à la Amnesia, scènes d'actions à cent à l'heure, ou encore cache-cache avec un simili Mister X. Cette profusion de différents tropes du genre permet à Capcom une très bonne maîtrise du rythme, avec ces moments de respiration nécessaire. En termes de contenu, il est tout à fait possible de finir une partie en 3 heures, mais j'ai passé une grosse douzaine d'heures sur ma première run en fouillant tout de fond en comble et en avançant prudemment car sous tension. La saga continue donc dans sa lancée de réussites depuis le virage amorcée avec le septième épisode, et ça fait carrément plaisir.
Petit apparté sur le scénario qui, comme d'habitude chez RE, est complètement B, truffé d'incohérences et d'illogismes, mais dont au final on se fout pas mal.

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Fait sur la version Origins de la PS4 en 2018.
Un gameplay ultra efficace, une ambiance présente, un level design merveilleux, un scénar et des doublages de série B. Très bon.

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14 ans après sa sortie, je découvre enfin ce jeu que j'ai vu traîner un peu partout, et si j'ai profité d'une promo pour me le procurer tout en étant un peu dubitatif quant à sa qualité, force est de constater que le plaisir est bien présent.
Certes, la technique, constituée de trois-quatre écrans et animations, témoigne de l'âge et du support originel du jeu, mais tout le reste ne dénote pas. L'écriture est un véritable plaisir, et les retournements de situations (bien que parfois un peu forcés) font constamment plaisir. Claquer son petit "Objection" ou "Take that" fait souvent son petit effet. On regrettera qu'une solution, bien qu'évidente au premier abord pour le joueur, ne puisse être présenté à la cours avant le moment jugé opportun par les devs, créant parfois des circonvolutions inutiles, mais globalement, c'est tout de même un vrai plaisir de dénouer peu à peu les différentes intrigues. Les personnages sont attachants et les situations comiques efficaces. Toutes les phases de procès sont par contre bien plus captivantes que celles d'enquêtes.

Bref, une véritable petite pépite et sans doute ma première vraie visual novel. Il me reste les deux volets suivant à faire dans la trilogie que je me suis procuré, et je sens que ça va tout autant me plaire.

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Lâché au bout d'une vingtaine d'heures

Le titre parfait pour faire ses premiers pas dans la franchise de baston de Capcom. Le contenu est extrêmement généreux, et s'accompagne d'un parcours didactique bien pensé. Le mode histoire, sorte de Yakuza-light, est franchement agréable et déroule sa progression en tenant le néophyte par la main pour qu'il apprenne à bien mettre des mandales. Chapeau Capcom.

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L'emo gît

Visuellement ça claque, malgré le design douteux de V. L'histoire est du grand n'importe quoi et l'ambiance est vraiment trop puérile pour me parler, mais au niveau du gameplay, ça assure.
Je pense être le mauvais public pour les BTA, n'ayant pas l'envie d'apprendre tous les combos, et cela se reflète sans doute dans ma note, mais malgré le fait que je passe sans doute à côté de 80% du jeu en ne le finissant qu'une fois et dans le mode de difficulté normal, je me rends quand même compte de l'étendue des possibilités offertes par le nombre de compétences, styles et personnages jouables.
J'ai donc apprécié, de la même manière que j'avais apprécié le premier et le troisième volet, mais sans plus. Je ne suis pas le bon public.

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Un parapluie pour deux

Je l'avais fait à l'époque de sa sortie, en solo : c'est un 5/10
Refait en 2019 en coop, et le jeu est beaucoup plus intéressant, 7/10. Ça reste un nanar avec plus grand chose à voir avec l'ADN RE, mais assez de variété dans les situations et les ennemis pour que ça fonctionne. Et la coop est vraiment bien foutue, pas moyen de réussir certains passages sans communication (certains boss notamment), et les phases où l'on se retrouve séparés rajoutent du piment. Ça me rassure pour le 6 que je vais faire dans les mêmes conditions.

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Mega-Mange tes morts

Purée quelle tannée. Entre les ennemis qui te tombent dessus avant même que tu n'aies le temps de réagir, les boss aux pattern illisibles et les instructions pour changer d'arme jamais mentionable (peut-être était-ce dans le manuel, mais rien d'accessible dans la collection d'émulation distribuée par Capcom sur PS4), je n'ai pris aucun plaisir à en voir le bout. Et encore, c'est en utilisant des savestates et des rewinds. Je ne vois pas ce qui le distingue du tout venant des jeux testés par JDG où la difficulté était artificiellement gonflée pour faire mettre des piécettes dans les bornes d'arcade. N'aurais-je pas attaqué par le bon opus?