Les meilleurs jeux vidéo de 2015 selon Frakkazak

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Fini : Platine + DLC

Voilà, je me sens tout vide dedans, j'ai saigné Bloodborne dans tous les sens. Je me l'étais gardé de côté après l'épiphanie Sekiro et l'enchaînement des trois Dark Souls dans la foulée, et j'ai finalement cédé, consommant mon dernier From Software sans modération.

Pont parfaitement visible entre les mécaniques RPG des Souls et la nervosité d'un Sekiro, Bloodborne est une claque de tous les instants. D'un côté on a le gameplay parfaitement huilé, poussant toujours à l'offensive et nous donnant un système de contre jouissif lorsque maîtrisé. De l'autre on a un univers fascinant, merveilleusement dérangeant, retranscrit par un level design ahurissant d'efficacité. Bloodborne, pour des raisons pas si éloignées de celle d'un Sekiro, rentre instantanément dans mon Top 10 vidéoludique. Un jeu marquant qui m'en aura fait bavé, mais qui m'aura aussi fait jubiler à plus d'une reprise. L'excellence made in From Software.

Putain, vivement Elden Ring

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Un bien pauvre MGS en terme de narration et de scénario, mais qu'est-ce que c'est jouissif à jouer ! Et même un pauvre MGS reste tout de même ultra chiadé comparé à ce qui se fait d'autre. Si seulement on avait pas eu la version charcutée...

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Après avoir commencé une partie en 2015 et avoir perdu ma save après proche de 200 heures de jeu, j'avais laissé tombé. J'ai redémarré le jeu en 2018 et ai lâché l'affaire au bout de 150 heures car autre chose était sorti, puis j'ai laissé dormir le jeu. 2020, je reprends ma save à 150h, et enfin je finis le jeu. Mon opinion n'en a pas changé, le jeu est un monument de monde ouvert de narration, faisant de chaque quête secondaire une aventure que l'on suivra avec plaisir. Les moments épiques s'enchaînent, et si le gameplay, même en deathmarch, n'est pas des plus profonds, il y a toujours une magie qui s'opère. On regrettera quelques maladresses d'interface (par exemple, afficher les différentes quêtes sur la map, ça serait pas mal), mais rien de bien fâcheux, rien qui n'entachera la formidable expérience qu'est The Witcher 3.

Me reste plus qu'à faire les DLC.

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Une bien belle conclusion pour la saga stellaire la plus monumentale qu'il m'ait été donné de voir, même si pour moi les 3 volets de SC2 n'arrivent pas à égaler SC 1 et Broodwar en termes d'intensité.

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Je pensais juste le lancer pour voir ce que ça donnait. 80 heures plus tard, alors que je regarde brûler la cantine de mon quartier Super Max suite à un problème de porte automatique mal configurée ayant entraîné une famine locale, je me dis que c'est quand même vachement complet comme jeu de gestion, en plus d'être drôle et intuitif. Prison Architect est une petite merveille scandinave où la courbe de progression est savamment maîtrisée, poussant le plus assidu des dirlos à sortir les tableurs excel pour bien planifier sa prochaine aile. Et quand on voit la myriade de DLC proposée pour une bouchée de pain et apportant chacun leur lot de nouvelles mécaniques paraissant alors évidentes, on se dit que l'on a à faire à un must du jeu de gestion.

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Oeuvre atypique s'il en est, qui joue habilement avec les codes vidéoludiques. Mémorable.

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Enfin j'ai mis les mains sur Ori, mais malheureusement je ne comprends pas les retours dithyrambiques sur le jeu. Il est certes très beau, avec une musique parfaite, mais il est assez classique dans ses mécaniques (même si elles sont bien rôdées), et surtout possède un défaut majeur à mes yeux : sa lisiblité. J'entends par là que la richesse du décor est une entrave, tant il m'est souvent arrivé de me prendre des ronces et autres ergots sans que je ne les voie tant ils étaient noyés dans une foultitude de détails. Ca paraît peu, mais ça couplé à une envie d'exploration absente (les biomes, s'ils sont distincts, sont d'un classicisme blasant, et le bestiaire est pauvre). Ca reste somme toute un bon jeu, un bon metroidvania, et je pense que je l'aurais bien plus apprécié si j'avais mis les mains dessus à sa sortie, mais depuis, un certain Hollow Knight est passé et est devenu le maître étalon du genre à mes yeux, mettant la barre très très haute.

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Une série B bien con, mais qui est bien plus intéréssante d'un point de vue ludique que les Quantic Dream et Telltale du fait du nombre de protagonistes, tous mortels. Fun.

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On prend la même et on recommence. BO de dingue, exutoire sanglant, gameplay millimétré. Un jeu malade.

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Petite expérience Point'n'click de Gamejam d'une quinzaine de minutes gratuite sur Steam. Le potentiel est clairement là, l'humour bien présent. J'écris ces lignes alors que le jeu complet, Wronng Dimension est en train de télécharger pour passer aux choses sérieuses.

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Walking simulator SF abordant la transférance, Soma se suit avec grand plaisir. Il tentera quelques passages plus stressants, mais l'horreur ne prend jamais le dessus tant notre personnage et Catherine, la voix qui nous accompagne tout du long, savent briser la tension par leurs dialogues, souvent teintés d'un humour cynique. Le scénario sait être original et intéressant. Par ailleurs, on a pas mal de mini-jeux éphémères qui viennent ponctuer l'aventure et renouveler un peu le tout.
Le seul vrai reproche que je pourrais faire au jeu est qu'il s'éternise un peu, et aurait pu être écourté d'une ou deux heures. C'est un reproche que je fais à pas mal de walking simulators qui n'osent pas condenser leur proposition, au risque de traîner un peu la patte.

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Mettre la Batmobile, c'est cool, surtout quand elle a un gameplay travaillé. En faire 50% du jeu, ça l'est beaucoup moins.

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Cf critique

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Conspué à sa sortie, notamment pour sa courte durée, j'avoue que j'ai longtemps hésité à l'essayer un jour. Mais à petit prix, pourquoi pas, d'autant plus que s'il m'embête, au moins ça ne sera pas long.
Et au final j'ai plutôt apprécié le jeu. Certes, c'est un TPS on ne peut plus académique, et dont le gameplay est relégué au second plan par rapport à sa narration, mais ça n'en fait pas un mauvais jeu.
Tout l'aspect narratif est d'ailleurs très réussi, avec des personnages qui, bien que remplissant des cases archétypales, sont plutôt bien écrits, et dont l'univers est immersif, notamment grâce à une DA steampunk très soigneuse, et des graphismes qui cinq ans plus tard sont toujours aussi beau. Par ailleurs, si le cœur du gameplay n'a rien d'original, on a quand même des armes assez atypiques (notamment le fusil à thermite qu'il faut ensuite embraser) qui permettent de maintenir l'intérêt.
Quant à la durée de vie, je ne vois pas trop le problème d'un jeu narratif qui se fait en 8-9 heures, surtout quand je viens de faire Resident Evil 3 en 6h (et en traînant pas mal). Rien de choquant là dedans, on regrettera juste une fin légèrement abrupte (laissant évidemment la voie à une suite qui n'arrivera probablement jamais vu le four de The Order).
Bref, un jeu tout à fait honnête, surtout au prix auquel on peut le trouver aujourd'hui. Si vous êtes en manque de victorien et de steampunk, foncez.

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Du fun référencé, plus tactique qu'il n'y paraît. A faire en coop.

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Bac à sable délirant, bien qu'un peu trop grand (donc vide). Dommage que la formule n'évolue pas vraiment d'un épisode à l'autre (je n'ai pourtant pas joué au 2).

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Une patte graphique qui flatte la rétine, un casting au poil, pour une histoire mignonne avec humour omniprésent mais plus léger que ce à quoi Tim Schaeffer nous avait habitué. Bref, l'univers est enchanteur bien qu'un peu enfantin. Par contre au niveau des énigmes y'a du bon/ok comme du horrible (les noeuds ! les fils de fer !). A finir avec un walkthrough pour pouvoir rester zen.

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C'est sympa, l'idée du rewind diversifie un peu le film interactif, mais qu'est-ce que c'est mièvre ! Légèrement écoeurant ...

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N'ayant pas réussi à passer le deuxième biome après une dizaine d'heures de jeux, je m'abstiendrais de noter l'oeuvre, mais le concept est super intéressant. Je suis juste une quiche.

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Un rogue-like assez sympa mais qui peine à se démarquer du modèle Metroid, que ce soit dans l'ambiance, visuelle et sonore, ou dans la panoplie d'armes et gadgets disponibles. Et en dehors de cette banalité, on a surtout un jeu qui ne propose pas de fast travel...un metroidvania, où l'aller-retour est fréquent, sans fast travel, c'est un peu comme un kart racer sans armes, ça ne se fait pas...

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3 heures
Sympathique shmup en descente à la difficulté corsée. N'étant pas fan de scoring et n'ayant pas dépassé le deuxième niveau car étant une grosse quiche, je n'ai pas eu le plaisir d'être charmé ni rendu addict par son gameplay simple et nerveux.

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Une histoire bien fichue et en respect total de l'univers GoT, mais la formule Telltale est déjà trop usée, les ficelles sont trop évidentes.

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Mélanger le combat des Arkham et un open-world Ubisoft, rajouter juste une voiture tunable, et vous avez Mad Max. Passable mais sans originalité. Retournez voir Fury Road.

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Le côté concert live fonctionne super bien, la nouvelle configuration de la guitare change un peu la donne pour un habitué de la série. Mais le contenu hors-ligne est famélique, et le fait de devoir dépenser des jetons pour jouer en ligne (là où se trouve tout le contenu) n'a aucun sens.

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Contenu conséquent, histoire narnardesque assumée marrante, gameplay ok.

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Basique, sans étincelle.

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Si le concept de boss rush avec du one shot dans les deux sens est intéressant, et que la variété des 18 boss fait plaisir, le jeu a su provoquer chez moi des moments de rage qui sont d'habitude assez rares. La faute à tout un tas d'imperfection, allant de la hitbox pas claire, de certains boss où la RNG est plus impactante que le skill, et d'avoir eu l'idée de mettre les respawn à 30 secondes de chaque boss (ce qui est vite très très chiant quand on crève 20 fois d'affilées et en moins de 10 secondes, comme prévu par le jeu). Convoquer Shadow of the Colossus c'est bien, mais ça ne suffit pas lorsqu'il existe de telles fautes de game design.
Contrairement à Furi, je ne reviendrais clairement pas sur le jeu pour tester les modes Hard, No Roll, Speedrun et Permadeath, je ne suis pas masochiste à ce point là.

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J'arrive un peu après les deux vagues de succès du jeu (avant et pendant la pandémie). Plague Inc. est bien ficelé pour un jeu aussi modeste, avec de vrais paliers de difficulté pour réussir à contaminer toute l'humanité, et de vraies prises de décision seconde par seconde pour bien gérer tout ça. Malheureusement, on a vite fait le tour du soft, malgré la douzaine de maladies différentes dont la plupart ne sont que de légères variations des précédentes (on notera les zombies, la planète des singes et les vampires comme nouveaux gameplays réels). Mais bon, pour 2€, on ne boudera pas son petit plaisir.