Les meilleurs jeux vidéo de 2016 selon Frakkazak

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Voici ce que j'avais écris en 2019:
"Fini à 80% puis lâché au profit d'un autre jeu. 6 mois plus tard, j'ai tout oublié, et il est fort improbable que j'y revienne. J'aurais jamais dû le laisser, mais après avoir enchaîné Sekiro et les deux premiers DS en 2-3 mois, je voulais voir autre chose...

Quoi qu'il en soit, DS3 est proche du premier dans sa construction, et proche du second dans sa jouabilité. Un excellent jeu donc, qui n'apportera par contre pas grand chose à la formule."

Voici ce que j'en pense maintenant (04/2020), après l'avoir repris et passé une centaine d'heures dessus:
Si l'on ne retrouve pas le level design tentaculaire du premier opus mais plutôt une succession de zones à deux embranchements, force est de constater que c'est tout de même très réussi au sein de chaque zone en elle-même, avec tous les raccourcis et secrets que l'on est en droit d'attendre de FromSoft.

Si la DA quitte la lumière du second volet pour retrouver la mélancolie du premier, elle n'en est pas moins splendide, avec toujours ce bestiaire impressionnant dans sa diversité, et ses lieux qui respirent le mystère. C'est fantastique.

En termes de gameplay, on est assez proche de ce que peut offrir Bloodborne en termes de nervosité et de réactivité, et c'est tant mieux, car c'est vraiment ce point qui m'empêche de relancer DSK 1, trop lourdaud à mon goût. Quoiqu'il en soit, le nombre de builds possible est impressionnant et promet une rejouabilité hors pairs.

Avec tout ça, je serais parti sur un 9, vu que de prime abord j'accroche moins à l'univers Dark Souls qu'à Bloodborne. Mais j'ai cette fois fait l'effort de m'intéresser au lore, via notamment les vidéos de Vaatividya, et après avoir fini 3 fois le jeu, j'avais l'impression de le faire une quatrième fois sous un angle tout nouveau. +1 donc pour la profondeur de tout ça à côté de laquelle j'étais jusqu'à présent complètement passé à côté par flemme.

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Jeu totalement imparfait, qui m'a frustré je ne sais combien de fois de par ses contrôles hasardeux et l'IA qui n'en fait qu'à sa tête (volontairement (ou pas)). Mais c'est aussi une merveille dans la relation que l'on créé avec Trico, et le gameplay fait parfaitement mouche dans de rares occasion. Génial mais chiant, ça restera tout de même pour moi le jeu le plus mémorable de cette année.

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Dérangeant et malin, beau et affreux : une perle.

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Un level design de haute volée (Jintosh !) avec une DA toujours aussi efficace. On est bien devant une suite qui a une raison d'exister, et surpasse son aîné.

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Sans doute l'idée de gameplay innovante de l'année, surpassant tous les bullet times du monde. Curieux de voir ce que ça donne en VR.

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Depuis Civilization II, j'ai une place spéciale dans mon cœur de joueur pour la licence de 4X. Et si je n'avais pas pu mettre la main sur ce sixième opus à cause d'un pc défaillant, sa sortie sur PS4 est du pain béni pour moi (et contre toute attente, extrêmement ergonomique).
L'ajout de la mécanique de districts et de tiles pour les merveilles est là bienvenue, renouvelant le gameplay par rapport à Civ 5, qui après quelques centaines d'heures avait fini par me lasser.
Le jeu est donc toujours aussi prenant, et vous fera toujours vous coucher beaucoup trop tard (aller, encore un tour, juste le temps de prendre cette ville et finir cette merveille...), et si je n'en suis qu'au début de mon aventure avec cette cinquantaine d'heures, je suis déjà pleinement satisfait de ce qui est proposé. On regrettera juste l'absence d'une ère future (qui apparemment est dans les DLC).

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Deux types de gameplay (tactical et gestion de base) pour une campagne chronophage et prenante, ou chaque décision est réfléchie et chaque mort entraîne un deuil. Dommage que les chargements deviennent de plus en plus long au fur et à mesure de vos saves.

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Défouloir en bonne et due forme, un FPS parfaitement conscient qu'il faut se démarquer par son gameplay et non par son univers. J'attends la suite.

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The Neon Demon

Commencé il y a quelques années puis lâché car j'étais bloqué sur le boss sniper, j'y suis revenu pour le recommencer et le finir d'une traite sans rencontrer de gros blocages. La différence? C'est que depuis j'ai fait les Souls, Celeste et autres jeux demandant plus de subtilité dans mon approche, et que ma façon de jouer à donc largement changer (je crois qu'à l'époque, je n'utilisais même pas le parry et me contentait de faire des dash, c'est dire...).
Quoiqu'il en soit, Furi est un véritable plaisir de boss rush au gameplay millimétré et à l'ambiance visuelle et sonore marquée. Ni trop dur, ni trop facile, juste exigeant comme il faut pour en voir le bout. Et il ne fait aucun doute que j'y reviendrais pour tenter les modes speedrun et Furier, ainsi que les rangs S, histoire de cracher un peu mes tripes dans la joie et la bonne humeur.

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Une courte histoire touchante et agréable à suivre. Le walking simulator littéral.

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Jamais je n'avais eu un sentiment de défonce en jouant à un jeu avant. Entre le son, les visuels, et les réflexes qui deviennent automatismes robotiques, Thumper me fait entrer en transe.

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Si Battlegrounds avait pour lui la sympathique mécanique des fluides, il souffrait de décors se confondant avec les arrière-plans et d'un cachet graphique inintéressant, notamment par l'utilisations d'assets 3D faisant un peu tâche.
W.M.D.efface ces défauts, proposant un jeu très joli, tout en 2D, parfaitement lisible et avec également son lot de mécaniques intéressantes : les véhicules et les bâtiments, ainsi qu'un système de crafting qui change pas mal la donne d'un point de vue stratégique. Le meilleurs opus à ce jour pour mettre des roustes à vos potes autour d'une bière (le multi étant par contre désert).

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Fun et stressant : Overcooked, ou comment j'ai failli briser mon couple.

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Malgré de très beaux moments narratifs, et des graphismes époustouflants, la licence s'épuise du manque de renouveau dans le gameplay.

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Solo pourri, mais multi prenant. Qu'importe l'exactitude historique, je suis pas là pour ça quand je lance une blockbuster vidéoludique sur la guerre signé EA (un peu de logique quoi...). Les modes sont nombreux, les maps encore plus, et le plaisir bien présent.

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C'est beau, c'est fun et dynamique, mais franchement facile. Premier épisode de la franchise que je fais, ce reboot m'a conquis (d'autant plus qu'il était gratuit).

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C'est bien, mais j'ai quand même du mal. Le jeu se finit quand tu penses en être à la moitié, ça se joue exactement comme le précédent, le level design est bon mais sans folie, et il y a toujours ce filtre jaune/sépia dégueulasse. Rendez-nous Warren Spector !

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30-40 heures
Indubitablement, la grande force de Darkest Dungeon est son atmosphère : patte graphique travaillée, design lugubres, narrateur oppressant, musiques stressantes, mécaniques de santé mentale bien trouvées et redoutables... Du pur Lovecraft.
Ajoutez à cela un éventail de personnages plus que conséquents, customisables via des trinkets et différents sorts, et vous aurez une palette d'options en combat tout à fait respectable. Sur les 10 premières heures de jeu, ponctuée de mon premier wipe, de ma première crise cardiaque et de la chute de boss au fil du rasoir, j'étais parti pour mettre un 9 au jeu...

Mais passé ces dix premières heures donc, on se retrouve vite à faire sans cesse la même chose, devant un bestiaire somme toute assez limité, et dans des décors qui se suivent et se ressemblent, dans lesquels on remplit des objectifs toujours similaires.

Un très bon jeu, mais qui peine à se renouveler sur la longueur.

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Nuancé

Petit indé sympathique à l'ambiance reposante. Puzzles basés sur les couleurs qui ne sont ni trop simples, ni trop compliqués. Ça coule tout seul quand on hésite sur son prochain jeu.

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Repris cette année pour finir tout ce que je n'avais pas fini à l'époque (rangs S en Story Mode, Survival, Leagues et un peu de multi) et je fais remonter la note devant la générosité du jeu. Outre son animation ultra chiadée et foisonnante d'effets spectaculaires, le jeu propose un système de combat simple mais stratégique (comme depuis le premier opus), avec une gestion de son chakra et de la distance qui prend tout son sens lors d'affrontements plus corsés. Ajoutez à cela une foultitude de contenus, que ce soient les différents modes de jeu, les 106 personnages jouables (dont une vingtaine de variantes de Naruto, Sasuke et Kakashi) ou la palanquée de stages disponibles et vous avez un jeu extrêmement généreux. On regrettera toutesfois un manque d'équilibrage entre les différents personnages, ainsi que la longueur de certaines animations de coup spéciaux qui peut parfois être rédhibitoire.

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Super tendu, mais tout de même très fun en coop.

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Ski doux

Ressorti pour une quinzaine d'heures et l'obtention du platine. Contenu colossal pour cet open-world de la glisse, se relance toujours aussi bien pour une petite session. Beau boulot.

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Le tact des titans

Titanfall 2 a plein d'idées, et il sait les exploiter judicieusement lors de sa brève campagne. Chaque niveau apporte un élément nouveau, et au bout de 5-6h (c'est juste ce qu'il faut, ni trop court, ni trop long), on ne s'est pas ennuyé. Le dynamisme des mouvements fait plaisir, et l'alternance entre phases à pied et phases en mecha est bien rythmée.

Annotation :

Les Trackmanias se suivent et se ressemblent, mais c'est toujours aussi nerveux et riche en contenu.