Blackstar
On essaye souvent d’être le plus objectif possible quand on écrit une critique mais comment faire quand la personne sort un cd et décède quelques jours plus tard, il est difficile de ne pas être plus sensible à l'œuvre qui nous est proposé.
Cet album est bien dans l'ensemble, cohérent avec des paroles fortes et un côté jazz complétement assumé. David Bowie réussit a nous transporter dans son monde, en quelque sorte on l'accompagne dans sa maladie et on vie avec lui ces derniers instants . L'album est trop court mais on ne peux pas lui en vouloir, bref Mr Bowie je ne vous connaissais pas assez mais merci de m'avoir fait partagé ce moment avec vous et j’espère que quand je regarderais en haut, le ciel, je vous verrais au paradis.
Blackstar. Démarre sur une musique de 9mn 58 du même nom, à la première écoute je fut assez dérouté par le chanté mais a la fois agréablement surpris par la justesse de la musique , psychédélique, lancinante mais a la fois maîtrisé . On sent que David Bowie va nous faire voyager dans une atmosphère oppressante tout au long de cet album. Tis a pity she was a whore surement le morceaux que j'ai le moins aimé, un peu trop (surement) technique mais a la fois aussi bordélique, une impression que tout les instruments jouent leurs musique chacun de leurs cotés et qu'il n'y a pas de lien entre eux. Lazarus Cette chanson pourrait se résumer en une ballade mortuaire pleine d'émotions, classique mais avec des paroles fortes "Look up here, I'm in heaven I've got scars that can't be seen" un sentiment vous empare comme si il savait qu'il ne lui rester que peu de jours a vivre.
Sue (or in a season of crime) l'album a un coté jazz mais cette fois ci ça démarre dans un style plus rock que les premiers morceaux, le saxophone reste tout de même très présent.Girls Love me, pas grand chose a dire (malheureusement ou heureusement) toujours une ambiance étrange mais une rythmique simple et entrainante.Dollar Days, j'ai l'impression de retrouver le David Bowie que je me souvenais(de ziggy stardust) mais en fait je me dis que je le connaissais pas si bien que ça. Une balade accompagné de solo de saxophone, avec des paroles toujours aussi fortes "I'm Dying to". I can't give everything away une continuation de Dollar days, une sorte de lamentation finale pour ponctuer cette album avec des solos de guitares et une ambiance encore et toujours Jazz.