Bestial Burden par trevorReznik
Bestial Burden est bien difficile à noter car pour moi, ce projet tient plus de l'expérimentation sonore que du véritable album.
Margaret Chardiet crie, vocifère, éructe, et tousse sur des boucles minimalistes qui lorgnent vers la musique industrielle. Elle n'essaye pas de brosser l'auditeur dans le sens du poil (au contraire) : c'est difficile de ne pas être mal à l'aise pendant les trente minutes que durent les 7 titres. Quand on sait qu'ils ont été écrits pour exorciser une expérience d'hospitalisation, on devine que le projet joue aussi un rôle cathartique pour l'artiste.
On a beaucoup évoqué les Swans pour parler de Pharkmakon : moi j'ai plutôt pensé aux travaux d'Alan Dubin (au sein de Khanate ou bien encore de Gnaw), auxquels on aurait encore enlevé une part de mélodie.
Une curiosité à tester, si vous vous en sentez le courage !