Ballads nous livre une facette inhabituelle et très orthodoxe du "Trane".
Ici point de Free Jazz et d'innovation de la part du saxophoniste.
Les musiques douces font plus penser au duo Stan Getz et Bill Evans (But Beautiful).
En somme le double album est :
- doux et sirupeux comme un whisky vanillé ,
- en nuances comme la couleur garance d'un bar tamisé du lobby d'un vieil hotel des années 50/60.
Pour les amoureux de Coltrane, l'intérêt réside dans la 2nde partie qui présente plusieurs prises de 2 morceaux : Greensleeves et It's easy to remember.
Un peu comme les anciens opus de Charlie Parker ou Dizzy Gillespie.
Les fans y apprécieront les variations de tempo ou de jeu du saxophoniste.
Bref un album que les mauvaises langues qualifieront de musique d'ascenseur.
D'autres y verront une pause dans l'innovation pour que le maître retrouve de la sérénité au côté du piano de McCoy Tyner.
Pour mieux créer et proposer juste après les chefs d'oeuvre que seront **A love supreme* et Ascension* , chacun dans leur style.