Blunderbuss
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Blunderbuss

Album de Jack White (2012)

Annoncé depuis déjà pas mal de temps, le monstre est enfin dans les back's. Un album solo qui survient après sa formation avec la belle Alison Mosshart (chanteuse et guitariste de The Kills), Dean Fertita (de Queens of the Stone Age) et de Jack Lawrence (des Raconteurs). Deux albums avec cette formation The Dead Weather, groupe de rock alternatif, aux sons électriques déchaînés et psychédéliques.

The Dead Weather, ça plait ou ça ne plaît pas, difficile de trouver un juste milieu. White aura profité de cette formation pour expérimenter, proposer une partie de son talent musical que l'on n'a plus besoin de vanter désormais (c'est qu'il a fait ses preuves ce cher Jack).



Producteur, directeur de Third Man Records, membre de plusieurs groupes et chanteur classe, après moult collaborations sur les albums d'autres artistes (Karen Elson, Wanda Jackson, Tom Jones...) Jack White revient tout seul comme un grand.


Blunderbuss sort un an après la séparation des White Stripes, serait ce un hasard si ce nouvel album a des airs du duo ?


Les riffs enragés de guitares haut perchées, dissonantes, énervantes mais qu'on aime tellement..."Sixteen Salteens", son riff, sa batterie aux cymbales cinglantes, ça sent le White Stripes à plein nez (à écouter le matin au réveil pour un bon début de journée, j'ai adhéré)



"Freedom at 21" et son air entrainant, ses notes grinçantes qui ne sont pas sans rappeler celles de "You don't know what love is" des Stripes.

"Love Interruption" nous ravira d'une douce influence country, en duo avec la chanteuse américaine Ruby Amanfu. Une bien jolie balade, un peu trop courte (2min39) mais à l'émotion étonnante. Premier single de ce nouvel album, ce n'est pas une surprise, la douleur amoureuse lui va si bien.




"Hypocritical Kiss" révèle un air de piano plutôt inhabituel dans le travail de White. Adieu les sons électroniques et le joyeux bordel sonore organisé des Dead Weather.

Plus linéaire que le Icky Thump (qui comptait deux énormes morceaux : Icky Thump et Conquest), il n'en reste pas moins une belle recherche.




La deuxième partie de l'album comporte des morceaux plus jazz et blues. Piano, batterie calme, violon, la voix aussi est plus posée. Une petite mélancolie loin d'être désagréable sur "On and On and On".


Un peu de nostalgie des White Stripes ? Peut être bien.

Un bon album ? Oui. Un album parfait ? Non...il manque un peu de Meg là dedans, mais le nouveau départ de Monsieur Jack White est prometteur.
Wilane
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le 11 mai 2012

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