Blunderbuss
7
Blunderbuss

Album de Jack White (2012)

Mister seven nations army est un homme très occupé. Entre les White Stripes,les Raconteurs et les Dead Weather, comment a t'il pu trouver le temps de nous pondre cette galette?
Guitariste né à Détroit et passionné très tôt par le jeu de funambule de Sir Jimmy Page il dût choisir entre une vie dans les ordres où celle de Rockstar. Deux mode de vie qui ont rien à voir.
Si
actuellement Jack White est un guitariste relativement apprécié par la communauté guitaristique, son extrême polyvalence dans les différentes époques du blues y est pour beaucoup. Sa voix au timbre particulié serait aussi le complément parfait au jeu de guitare de Keith Richards,une autre de ses idoles. Mais,ils doivent pas faire un album tous les deux?
Avant d'écouter cet effort des deux prodiges,penchons nous sur Blunderbuss.
Dans un premier temps,ce qui fait plaisir dans ce disque,c'est le foutu coup de jeune que met mister White au blues.
Dans cet album, White joue tous les blues. Du blues black de Robert Johnson au blues crémeux et sale de Jimmy Page, tout y passe.
Les arpèges remplis de disto et les accords bien crunchies se cotoient magistralement dans ce petit album bien sympa.
Sa voix est encore une fois à la hauteur. A noter aussi que réduire ce seul album à un album de blues guitar est une grosse erreur.
Il dégaine aussi son piano pour une petite ballade du coté des saloons de rednecks.
C'est un sentiment qui revient beaucoup à cette écoute. On à l'impression d'être dans un Western.
Si vous avez vu le film "It Might Get Loud" (qui est le plus bel hommage cinématographique rendu à la guitare et qui explique les différents genres d'aujourd'hui) vous retrouvez dans Blunderbuss tout ce que a dit Jack White dans ce film. En compagnie des deux vedettes que sont The Edge (U2. Alias Delay Man) et Jimmy Page (Led Zeppelin. Alias God) il explique que pour lui la guitare doit être de l'instinct pur et dur.
Dans Blunderbuss c'est ça. C'est de l'instinct. Et ça vous prend aux tripes.
Un grand bravo à toi Mister White. Encore une fois tu fais le boulot qu'il faut où il faut.
Walküre
7
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le 28 août 2012

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