Pour la partie musicale, je m'étais pourtant promis que je ne noterais et commenterais que ce qui en vaut la peine ... Difficile, néanmoins, d'ignorer cette avalanche de critiques positives pour une oeuvre pourtant sans grand intérêt.
Allons-y, c'est un album plat et particulièrement répétitif. Quelques trop rares titres sortent du lot, les autres sont oubliés aussi vite qu'ils ont été écoutés.
Pur produit marketing s'il en est, et ce jusque dans le nom de l'artiste ou dans la pochette de l'album dégoulinant comme une guimauve. L'album est donc une belle soupe bien présentée et salée juste ce qu'il faut pour plaire aux radios et aux quidams, mais soupe quand même.
Après l'avalanche electro-house de ces dernières années, ou le moindre beat prometteur est recyclé jusqu'à plus soif, voici venue la mode des chanteuses à la voix copier-coller.
Malheureusement, s'il suffisait de produire un son "calme et posé" et d'avoir une belle voix (puisque c'est vrai que tout n'est pas à jeter) pour créer une émotion, ça se saurait.
Ainsi, Born to Die rentre donc directement au panthéon de ces albums bien produits, mais qui n'ont absolument aucune saveur. Enfin qu'importe, les radios -bien aidées par leurs amis des maisons de disques- apprécieront et, à force de martèlement médiatique, le succès commercial sera très certainement au rendez-vous.