C'est mou, c'est calibré pour pas t'emmerder et, même si ça foire un peu de ce côté là, les références sont assez futées et les arrangements soignés pour que tu te rendes pas trop compte de l'arnaque. Il y a même une ou deux chansons vraiment pas désagréables (et je parle pas de l'immonde duo Blue Jeans/Video Games) dans cet astucieux amalgame de pop et de RnB.
Rien de bien agaçant en quelque sorte sauf quand Lana essaye de chanter, de rapper, de se la jouer diva, de porter un manteau H&M, de foutre des paillettes en fond sonore ou de tourner un clip. On a toujours la désagréable impression que la jeune femme passe son temps à dire que son principal problème dans la vie c'est d'avoir un ongle incarné.
Born To Die est un peu le premier disque de l'ère Spotify puisque les morceaux s'intègrent parfaitement au milieu des pubs. Plusieurs fois j'ai même cru à une double ration d'annonce pour du soda alors que c'était simplement un morceau qui s'appellait Diet Mountain Dew. Tout le monde peut se tromper.