Voici le premier album du duo toulousain, un duo atypique. Piano/Batterie.
Découverts grâce à l’archi tube « sirens call », passant en boucle sur toutes les ondes FM.
C’est un morceau pas désagréable, entêtant, bref un succès annoncé.
Le problème de cette formule (piano, rythmique), c’est qu’à moins d’être des génie, on est vite limité, même en incluant tous les instruments électroniques possible.
C’est là que le bât blesse.
Cats on trees est un album plutôt plaisant à l’oreille, mais vite répétitif et donc lassant.
Malgré ce constat, le groupe possède des qualités indéniables. La voix atypique de Nina Goern en fer de lance. Mais aussi un réel talent pour composer des mélodies qui à mon avis mériteraient plus que les arrangements de l’album.
L’ensemble, bien qu’agréable, manque de profondeur, et certaines chansons comme Tikiboy sont dispensables (j’ai cru à une incursion de Mika).
Au final, le réel problème de ce groupe c’est qu’ils tombent trop facilement dans la facilité. Cet album n’est à mon sens, pas celui qu’il devrait être.
On a ici un produit trop manufacturé.
A chaque fois que le groupe parvient à toucher quelque chose de nouveau, il disparaît, remplacé par des arrangements trop communs.
C’est un manque de prise de risque que je regrette.
Des morceaux trop courts, des arrangements trop banals et une tendance à se répéter. Voilà ce que je reproche à Cats on trees.
Malgré tout, c’est un album correct qui ne restera pas dans l’histoire mais qui pétille par moment.