Remarquée en 2013 dans l'émission beauf la plus tendance du moment, The Voice, la plus belle voix, où elle atteint la demi-finale, Louane obtient une plus grande notoriété en 2014 grâce à son premier rôle dans La Famille Bélier. Film dans lequel je me remémore la fameuse scène où son personnage improvise un solo de chant sur La Java de Broadway. Vous savez ce moment embarrassant qui ne fait absolument pas naturel, qui est presque aussi gênant que ce moment où l'on repense à notre enfance quand tonton nous tripotait le zizi, et que l'on se rend compte que rien qu'en y repensant on a une érection.
Allez savoir pourquoi, mais en bon chevalier kamikaze musical, j'ai décidé d'écouter cet album afin de partager un avis objectif, sérieux et de bon goût. Je ne vous cache pas que ce ne fut pas de tout repos. D'autant plus que j'étais méga-gêné quand ma sœur à découvert par inadvertance en rentrant de ma chambre, que j'écoutais l'album Chambre 12. Je crois n'avoir jamais été autant dans l'embarras depuis qu'elle m'a grillé en train de faire glisser mon sexe le long de la joue de mon chat. Pour dire !
Véritable bananophobe entourée de son producteur Dan Black (chanteur de The Servant), Louane n'hésite pourtant pas à nous en proposer une belle. Une première escroquerie juvénile inbectable, avec des chansons coécrites et réalisées en majorité par Patxi Garat, ancien candidat de la Star Academy, perdu depuis, avec l'aide de 20 autres collaborateurs supplémentaires pour griffonner treize textes avec leurs stylos pokemon.
Elle fait fort dès le premier morceau : Jour 1. Qu'est déjà le jour de trop.
C'est l'amour suprême, dis-moi que tu m'aimes. Je veux un jour numéro deux , une suite à l'hôtel, supplément mortel. Je t'ai regardé toute la nuit, danser sur mon âme n'est plus permis. Neuf jours, la vie, c'est du velours et l'éternité une nécessité. Jour 10, variation du délice. Que voudrais-tu faire ? Une balade en mer, chaque jour, dépendance à l'amour, pas de danse autour.
Et si j'te fais l'amour, y aura du poil autour ? Putain. C'est bien de se la jouer mature quand on vient de prendre ses 18 ans, mais là c'est pas crédible, et le pire, c'est que ça n'a absolument aucun sens. À vrai dire, les trois quarts des textes font plus pitiés les uns que les autres. Il n'y a qu'à s'arrêter 30 secondes sur le refrain du second succès commercial : Avenir.
J'espère que tu vas souffrir, et que tu vas mal dormir. Pendant ce temps j'vais écrire, pour demain l'avenir (pour demain l'avenir). Pour demain l'avenir (pour demain l'avenir). Waoh, Waoh, Waohoh, Yeh, Yeh, Yeh,Yeh,Yeh, Yehi.
Ça pique les yeux n'est-ce pas ? Eh bah c'est grâce à ça que l'album est certifié disque d'or dès sa première semaine. De la merde en décibel meuglée par une jeune, qui tente la prouesse «son de l'été» à chaque refrain, pour plaire à Eren, qui a quand même foutu 6 à l'album.
Ayant rendu hommage à son père mort en 2013, en reprenant Imagine pendant l'émission The Voice, c'est au tour de sa mère de tristement succomber à une longue maladie en 2014. Dernier parent à qui elle rend hommage avec la chanson sobrement intitulée : Maman.
Digne d'une collégienne, la chanson essaye d'émouvoir en ayant pas trop de subtilité et ça ne marche pas. Maman ne fait pas naturel, et le texte inspire plus un malaise qu'autre chose tellement qu'il est mauvais.
Le problème de l'album, c'est que Louane n'est pas une artiste, elle ne sait rien faire à part interpréter. Pas capable d'écrire un texte, ce sont des guignols recalés de la star ac' ou des vedettes déchues qui s'en occupent. Résultat, soit ça ne fait pas naturel, soit c'est sans inspiration. Et on vend cette daube en rythmant au maximum, et en essayant d'être plus entêtant que le slogan Carglass, quitte à être trop répétitif. Même les chansons aux sujets difficilement abordables sont produits comme du NRJ, c'est triste. Mention spéciale pour les morceaux Alien, Jeune, Jour 1 et Avenir qui prouvent que le ridicule ne tue pas, et qu'Eren n'a donc pas tant de souci à se faire.
J'espère sincèrement que tu vas tomber sur cette critique Louane, que tu prennes conscience que tu fais de la grosse merde digne de M.Pokora, où rien n'est à sauver à part ta musicalité entêtante, car on éprouve plus de pitié qu'autre chose durant l'écoute de ton album. Tiens, pour la peine, j'espère que tu vas mal dormir. Nah.