Si l'on se demande parfois où peut encore nous emmener notre passion pour la Musique, voire s'il reste encore des mondes que le Rock puisse nous faire découvrir, ce sont des disques comme celui de Arcade Fire qui alimentent notre foi : ce lyrisme primitif, ce souffle qui passe dans les meilleurs morceaux, ces mélodies comme enracinées que l'on déterrerait de notre conscience, cette énigmatique sensation d'évidence derrière l'opacité, cet enthousiasme têtu qui se dégage... Cette musique qui fait briller le soleil du matin comme elle a rendu plus obscure la nuit qui vient de se terminer, cette musique est enfin - et à nouveau - essentielle. [Critique écrite en 2004]