Fini le looser romantique, cheveux longs, chapeau de poète maudit et fringues de plouc.
Maintenant c'est p'tit polo, casquette,gros bras et barbe de 3 jours soignée.
Fuzati enchaine les punchlines faciles, parfois jouissives, mais au final lassantes, teintées de pédanteries.
L'utilisation régulière des hashtags fait pitié.
Il faut aussi signaler que les instrus d'orgasmic sont à gerber, mais vraiment. On peut au début être légèrement intrigué par leurs sonorités électro-kitsch, mais on arrive TRES rapidement à saturation.
Point positif : le flow du versaillais s'est amélioré, malheureusement au détriment de la qualité des textes.
(Chaine en or= WTF)
Au final, on a l'impression que Fuzati a voulu se prendre pour un thug le temps d'un album bâclé, espérons qu'il revienne sur le droit chemin de sa loose initiale, au moins pour clore sa trilogie jusque là sans faute.