London Grammar, ce sont quelques nappes électroniques, un égrènement de piano, une basse feutrée, quelques cordes pincées, le tout agencé pour mettre en valeur de la voix dense et éthérée de Hannah Reid. Guère plus ne vient l'accompagner, parfois la batterie qui surgit pour appuyer le décollage que produit chaque titre ou presque de ce premier LP.
Propice au songe flottant sur un matelas moelleux, jamais sirupeux, l'ensemble de "If you wait" n'est pas égal, certains titres un peu faibles brisent l'immersion (sans être mauvais pour autant) après un départ d'une douceur poignante enchainant "Hey know" et "Stay Awake", meilleurs ambassadeurs de l'album.
A noter que leur reprise de "Nightcall" renvoie Kavinsky dans les cordes.