Pour la critique du jour, on s'attaque au premier album de l'ami Bilal Hassani, qui a participé à l'Eurovision de cette année.
Ne nous intéressons pas à l'Eurovision, intéressons-nous juste un peu à Bilal pour ceux qui ne le connaissent pas. Il s'agit (selon Wikipédia) d'un chanteur, auteur-compositeur et vidéaste français qui est né en 1999. Il a commencé à chanter à 5 ans, et a pris des cours de chant. En 2015, il se rend à The Voice Kids sous les conseils de Nemo Schiffman (qui, pour la petite anecdote, a joué récemment dans les films La promesse de l'aube d'Eric Barbier et L'Empereur de Paris de Jean-François Richet), et atteint les battles, avant d'être éliminé.
On ne reviendra pas sur sa chaîne Youtube, ni sur son passage à l'Eurovision, on va simplement parler de son premier album studio, Kingdom.
Et du coup... Comment dire ?
Bilal Hassani, personnage excentrique (entre guillemets of course), nous a gratifié ici d'un album vide, déjà-vu autant dans les instrus que dans le chant et dans les thèmes à coup de "believe in yourself" et compagnie, au franglais gavant, et aux textes inintéressants.
Je ne sais même pas quoi ajouter d'autre, en fait ! Il n'y a absolument rien qui captive ici, pas un morceau qui relève vraiment le niveau, pas une ligne qui attire l'attention, en gros le seul intérêt de l'album, c'est qu'il a été fait par un jeune homosexuel/queer qui a fait un gros fuck aux regards de travers et qui s'est fait un chemin jusqu'à la célébrité.
Autant c'est quelque chose de plutôt louable de mettre en avant quelqu'un qui sort autant du moule et qui peut porter l'étendard d'un groupe encore aujourd'hui victime de violences physiques et verbales de la part de certaines personnes, mais si c'est pour pondre un album qui musicalement ne sort même pas du lot d'albums de variété sortant chaque année, c'est même pas la peine.
J'aurais aimé avoir plus de choses à dire sur ce Kingdom. Au moins quelques encouragements, un petit point positif... Mais il n'y a vraiment rien. C'est juste vide. Le seul truc vendeur ici, c'est Bilal. Tu retires sa perruque et sa robe, et ça y est, pouf, y a plus rien.
Du coup, voilà. 2/10.
2/10 pour les compositions qui ne surprennent pas, pour les textes qui ne touchent pas, pour le franglais insupportable, enfin bref.
2/10 pour cet album insignifiant. Pour cette regrettable perte de temps.