Avec quelques années de retard par rapport à sa sortie en 2013, on remarque que les craintes concernant cet album se vérifiaient bien.
Giedré fait toujours figure d’ovni musical dans la chanson française qui écume les petites salles et les petits festivals (la petite pause folk qu’on apprécie tous entre deux groupes un peu plus énervés). La recette est en effet toujours la même : une jolie frimousse, une guitare acoustique et des paroles horribles sur fond tout doux.
Après un premier album totalement dans cette veine, on constate dès celui-ci (et avec tous les autres), la supercherie qu’on ne trouve pas chez Didier Super : oui, la dénonciation se répète a peu près autant que les accords et, finalement, tout ça est plutôt bien moralisateur.
Dommage pour le fond, il en reste la petite pause sympa en festoche.