Alors que les années 90 et 2000 s’étaient déroulés le plus tranquillement du monde pour le groupe AC/DC (sortant à intervalles réguliers des albums de bonne facture). Les années 2010 seront tout sauf tranquilles pour les vétérans du Hard Rock. En effet, après une quarantaine d’années dans le groupe, le guitariste Malcom Young quitte le groupe à cause de sa démence en 2014, et meurt en 2017. Le chanteur Brian Johnson quittera aussi le groupe temporairement à cause de ses problèmes d’audition. Quant au batteur Phil Rudd, il est arrêté en 2014, puis en 2015, pour menaces de mort et possession de drogue (rien que ça).
On pouvait alors avoir quelques doutes sur l’avenir du groupe. Les membres sont vieux, l’un des 3 meneurs est mort… Pourtant, un album est annoncé par Angus Young et co, sobrement nommé « Power Up », et sa sortie est annoncée pour le 13 Novembre 2020.
Personnellement, j’ai été informé de la sortie de l’album que 3 jours avant sa sortie. Cette info m’a évidemment hypé, c’est toujours cool de retrouver AC/DC sur un nouvel album, c’est quand même un rendez-vous assez rare. Même si les derniers albums se ressemblent quand même (avouez-le).
Et je n’ai évidemment pas été déçu, c’est du AC/DC. Il n’y a pas grand-chose à dire dessus, on retrouve les riffs de guitare efficaces, la voix de Brian Johnson, bref rien de neuf sous le soleil (dire ça en novembre… pas très logique…). Même le single Shot in the Dark ne surprend pas, mais il est prenant ; de toute façon on sait qu’on ne sera pas déçu à chaque album d’AC/DC.
Pourtant, passé les 4 premiers morceaux, on sent une différence, on voit quelques morceaux plus différents, comme Witch’s Spell ou Demon Fire (mon préféré de cet album). Ça marche et on est heureux d’entendre ça.
En bref, AC/DC refait du AC/DC, ils sortent un album 6 ans plus tard, avec peu de surprises. Les membres du groupe n’ont plus rien à prouver, et ils le savent. On ne peut alors qu’être satisfait de cet album qui ne marquera évidemment pas, mais qui est le bienvenu.