Raw Power, successeur de l'excellent Fun House, est le troisième album des Stooges produit par un Bowie, fasciné par le nihilisme de l'américain, à la même époque que Transformer de Lou Reed: rien à dire...c'est une grosse claque!
Une musique lourde et organique et des textes menaçants chanté par un Iguane furax font de Raw power un album précurseur du rock punk qui déferlera sur l'Europe et les Etats Unis quelques années plus tard. Le son de l'album se caractérise par une basse assourdissante, un piano déglingué, et un son crade et sourd.
On pourra reprocher à l'iguane une discographie bien inégale sur 40 ans de carrière mais "Raw Power" est un monument de l'histoire du rock avec des standards ayant inspiré le rock punk: Search and destroy, Raw power, Gimme danger, Your pretty face is going to Hell, I need somebody....
Pourtant à l'époque, les Stooges sont presque morts, Dave Alexander a quitté le groupe après Fun House, Iggy est sous héroine et divers psychotropes. Invité par Bowie, il part pourtant à Londres avec le guitariste James Williamson et les frères Ashton enregistrer leur meilleur album pour lequel ils ne donneront pourtant aucun concert, la boite de production Mainman de Tony de Fries leur ayant interdit de le faire.
Ayant remplacé Ron Ashton à la guitare qui tient la basse, on mesure à l'écoute de Raw Power le jeu excellent de James Williamson sur cet album.
Raw power audio
Ma note: 10/10