My My, Hey Hey. The legend of Neil Young.
Un disque incontournable dans la (longue) discographie de Young. Une sorte d'OVNI puisqu'il s'agit d'un album live sans le son du public, donc un album PAS live mais PRESQUE. Nuance.
Sautez une ligne, prenez vos stylos rouges. Grand 1. La partie acoustique (1 à 5)
Je passe volontairement le 1er morceau, j'y reviendrai. Donc, "Trasher" (2) sorte de ballade folk-rock dont seul Young et Dylan ont le secret. "Ride my Llama" (3) est bien sans être vraiment bien heureusement la voix magnifique de Young sauve la chose. Puis vient "Pocahontas" (4) dont j'ai du mal à accrocher malgré qu'il s'agit d'un excellent morceau de Young, soit on aime du 1er coup soit on a du mal. J'ai du mal. "Sail Away" (5), magique. L'un des meilleurs titres de l'album. Je recommande vraiment.
Sautez une 2ème ligne, reprenez vos stylos rouges. Grand 2. La partie électrique (6 à 9)
On commence ce nouveau chapitre par un "Powderfinger" (6) très moyen. On enchaine avec "Welfare Mothers" explosif, le meilleur morceau de la seconde partie du disque ! Ensuite vient, "Sedan Delivery" bruyant mais efficace.
Sautez une ligne, stylo rouge. Grand 3. Pourquoi ce disque est fantastique ?
On va pas tourner autour du pot : la paire "My My, Hey Hey (Out of the Bue)" (1) / "Hey Hey, My My (Into the Black) (9). Deux titres absolument genial ! Ma préférence va pour le 1er en acoustique qui est un chef d'oeuvre, vraiment. Même Kurt Cobain s'est risqué à la "reprendre". On se surprend souvent à chantonner tout seul, l'air ailleurs. L'électrique vaut aussi le détour. Puissant, mélange sombre entre la voix cassé de Young et la guitare (trop) saturée.
Sans ce disque je n'aurais jamais connu Neil Young, jamais "Harvest", "Harvest Moon", "On The Beach" et tous les autres que j'oublie là maintenant mais qui sont soigneusement rangé sur une étagère dédiée à ce grand monsieur de la musique.