Premier album de Muse, je m'attendais à une grosse claque. La claque fut là mais pas dans le bon sens, en effet si j'ai été surpris que si jeunes ils soient parvenu à une telle qualité, à une telle recherche de composition, je me suis étonné de trouver l'album bien fade, un poil long, assez ennuyeux au final. Pourtant il pourrait plaire. On a déjà les basses bien agréables de Chris Wolstenholme, la batterie de Dominic Howard n'est pas encore au niveau de ce qu'elle sera après, comme la guitare de Matthew Bellamy, parfois hésitante, malgré une voix qui déjà révèle un talent certain pour ce fabuleux organe.
L'album se scinde en 3 catégories :
-Les vrais réussite comme Sunburn, Muscle Museum, Cave (incroyable petite pépite), Sober (autre surprise agréable de l'album), Overdue (qui réussit mieux à concilier violence et douceur que Escape, la piste précédente).
-Celles qui auraient put être bien mais qui enfaite sont mal exploités comme Filip, Showbiz, Unintented, Uno.
-Les "sérieusement, c'est Muse ça ?!" tel Falling Down, une des pires ballade que j'ai entendu de ma vie, Escape, qui est aussi un morceau naviguant entre douceur et violence avec trop d'hésitation et enfin Hate This & I'll Love You qui en dernier morceau m'a laissé un gout amer dans la bouche.
Comme vous l'aurez remarqué, après un bon début (les deux premières pistes), Showbiz est une suite de morceau pas trop mal mais qui font entendre la jeunesse du groupe et son inexpérience, ayant empêché de pousser les musiques jusqu'à leur paroxysme, donnant un gout d'inachevé à tout cela. On se réjouit ou on pleure quand un morceaux sort du lot, car il peut s'agir aussi bien d'une réussite un peu méconnue du groupe (Cave, Sober, Overdue) que d'un échec qu'on voudrai oublier (Falling Down, Escape, Hate this & I'll love you).
Bref, on se dit que c'est prometteur, certes la remarque est un peu loupé dans le sens que 13 ans après on sait que Muse a réussi à évoluer et sortir de véritables bons albums. Finalement on peut reprocher à cet album d'avoir juste été le premier, permettant à Muse de faire le grand bon dans le monde des pros, de découvrir leur propre son, cet album devait être ainsi. Parfois bon, parfois mauvais, assez moyen au final.