A la découverte des sons de ma fille (14 ans), écoute matinale d'Olivia Rodrigo.
Au jeu des comparaisons, une évidence : elle et Billie Eilish œuvrent dans la même catégorie.
Une Pop Rock léchée qui s'adresse aux adolescentes.
Pour les chansons les plus douces (1 step forward, 3 steps back, Deja Vu...), la lignée du principal succès de Birdy semble évidente.
Cette comparaison ne nous rajeunit certes pas. Mais finalement rien de nouveau sous le soleil des années 2020 par rapport aux années 2010.
Quelques chansons un peu plus dansantes viennent reverdir la tendance dépressive de l'ensemble.
Brutal avait laissé espérer des titres tonitruants.
And I'm so sick of seventeen
Where's my fucking teenage dream?
If someone tells me one more time
"Enjoy your youth," I'm gonna cry
Good 4 U sonne à nouveau une révolte bien tendre et empreinte de désillusion amoureuse.
Well, good for you,
you look happy and healthy
Not me, if you ever cared to ask
Evidemment, les riffs de la guitare ne cassent pas 3 pattes à un canard.
Mais ils ont le mérite d'être efficaces et de structurer l'opus autour de quelques morceaux énergisants.
Sour est dédié aux adolescentes à l'émotion à fleur de peau.
En mal d'amour (Enough for you) ou de reconnaissance sociale (Jealousy, jealousy).
I kinda wanna throw my phone across the room
‘Cause all I see are girls too good to be true
With paper white teeth and perfect bodies
Wish I didn’t care
I know their beauty’s not my lack
But it feels like that weight is on my back
And I can’t let it go
Bref un album pas aussi radical que ceux de Billie Eilish.
Mais qui comporte des thématiques qui parleront à toutes les adolescentes.
Et finalement un opus plutôt bien écrit, même si musicalement très insuffisant pour laisser une trace à la postérité.