Bis Repetistup
Entendons nous bien. Stupeflip, j'ai les 3 premiers albums, dont le dernier en édition limitée, vendue avec le Terror Maxi en picture disc, j'ai deux t-shirts, et je les ai vus 2 fois en concert...
Par
le 5 mars 2017
51 j'aime
4
King Ju, le roi de l’allitération, n’a plus la pêche. C’est la sinistrose, le Stup Virus a frappé ! Pop Hip décédé, il ne reste, logiquement, qu’un rap désenchanté, gris comme une petite piaule d’étudiant dans laquelle se morfond le seigneur de la vanne.
En son royaume, King Ju n’a comme seule compagne que la désolante Sandrine Cacheton, tout droit sortie du répondeur pourri d’un iPhone déglingué. Stup Virus sent l’adieu, le retour sous Tranxen, tête basse mais verbe haut. Et si la couleur (les accompagnements pop et métal) a disparu, les mélodies et les textes, eux, n’ont rien perdu de leur incongruité. Le ton Stupeflip, unique dans l’Hexagone, est toujours vivant, même si ses figures (Pop Hip, Cadillac, MC Salo), fantomatiques, semblent agoniser les unes après les autres, comme s’il n’y avait plus personne pour les écouter.
Le Krou renaîtra-t’il de ses cendres ? King Ju accouchera-t’il du remède ? On l’espère, le Son Français a besoin de Stupeflip.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs albums de rap, Les meilleurs albums des années 2010 et Les meilleurs albums de 2017
Créée
le 3 janv. 2019
Modifiée
le 14 juin 2024
Critique lue 123 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Stup Virus
Entendons nous bien. Stupeflip, j'ai les 3 premiers albums, dont le dernier en édition limitée, vendue avec le Terror Maxi en picture disc, j'ai deux t-shirts, et je les ai vus 2 fois en concert...
Par
le 5 mars 2017
51 j'aime
4
Réveil, sept heures, tête dans le cul, ça roupille jusqu'à sept-dix, c'est pire ensuite. Pas le choix maintenant, faut se bouger le derche ou ça va être la débâcle au taf et t'as pas besoin d'un...
Par
le 3 mars 2017
43 j'aime
2
Petite déception somme toute relative j'ai envie de dire, les "singles" lâchés dernièrement par le groupe sur le net sonnaient déjà presque comme un mauvais présage (personnellement The Antidote et...
le 3 mars 2017
39 j'aime
5
Du même critique
En interview dans le numéro d’avril de Mad Movies, Alex Garland se réclame d’un cinéma adulte qui ne donnerait pas toutes les clés de compréhension aux spectateurs, à l’instar du récent Anatomie...
Par
le 21 avr. 2024
5 j'aime
La salle de procès qui introduit Les Chambres rouges est d'un blanc immaculé et incarne aussi bien l'inoffensivité de son propos que le vide existentiel qui traverse son héroïne Kelly-Anne. On ne...
Par
le 24 janv. 2024
5 j'aime
2
Les frères Safdie, producteurs de The Telemarketers, ont trouvé dans Patrick J. Pespas l'alter ego parfait de leurs personnages aussi décalés qu'attachants créés dans leurs longs métrages de fiction...
Par
le 3 nov. 2023
4 j'aime