La musique et l'émotion font souvent bon ménage, si bien que l'objectivité peut être parfois délicate à mettre en place en critiquant cet art. Ce que j'ai ressenti en écoutant Woodkid, c'est surtout l'ennui. Iron se décline plus ou moins 13 fois, sur les mêmes percussions, des violons et des cuivres pour faire joli. On ne retiendra pas non plus les paroles, pauvres et anecdotiques, l'anglais s'y prête finalement bien.
Woodkid a le mérite de tenter quelque chose, un style, une sorte de conte. Mais le tout se révèle aseptisé, sans profondeur. On s'y attendait un petit peu non ?