Coup d'essai ...
« Three imaginary boys », premier album de The Cure publié en 1979, est souvent perçu comme une œuvre assez à part dans la discographie du groupe, qui plus est de qualité inférieure au...
Par
le 12 août 2014
13 j'aime
3
Que dire d'un groupe dont la pochette du premier album présente trois objets ménagers sensés symboliser chacun ses membres, tout ça sur fond rose. Pire encore, à la place de la traditionnelle liste de morceaux, se trouvent au verso douze miniatures. Le vice a été poussé jusqu'à indiquer sur le rond central à quelle plage elles correspondent.
The Cure A.K.A. "Three imaginary boys", petit groupe composé par trois garçons sages originaires de Crawley (West Sussex), banlieue lointaine du sud de Londres, venait de signer chez Fiction Records (filiale de Polydor), après seulement deux ans d'existence et une maigre expérience de concerts dans les pubs de la ville et des environs. Trois mois plus tard, on leur fait enregistrer sur trois soirées une vingtaine de morceaux qui deviendront successivement "Killing an Arab", leur premier single, "Three Imaginary Boys", le premier album et enfin le deuxième 45 tours "Boy don't Cry", tout ça enregistré par Mike Hedges et produit par leur manager, Chris Parry.
En résultent douze petites images d'Epinal (treize, si l'on compte le morceau caché "The Weedy Burton") empruntes d'ennui suburbain et d'angoisse existentielle, le tout traité avec cynisme, humour et un certain détachement manifeste, en témoignent le "non-son" et la "non-image" de ce disque.
Les morceaux sont originaux et variés: Les claustrophobes "10:15 Saturday Night" et "Another Day", les punkisants "Object" et "It's not You", l'inquiétant "Subway Song", les pop sautillants "Fire in Cairo" et "Grinding Halt", le jazzy-dub "Meathook" ou encore l'étrange reprise de "Foxy Lady", seul morceau de l'histoire du groupe non chanté par Robert Smith.
La voix de Robert, justement, est encore assez juvénile et assez peu emprunte des gimmicks qui feront la renommée future de Cure, la guitare est précise mais avec un son rudimentaire, la basse de Michael Dempsey est très mélodieuse et le batterie de Lol Tolhurst est plutôt basique, et pourtant l'ensemble semble plutôt bien fonctionner.
Cet album est plutôt un assemblage de chansons aux humeurs diverses, mais assez loin de ce qui va suivre (seul le morceau-titre semble indiquer la future direction que prendra le groupe), ce qui en fait l'album préféré des non-fans du groupe!
Pas parfait, mais tout-de-même suffisamment bon pour mériter un 7 (oh purée, on est pas à l'école, là!).
NB: Comme pour les sept autres premiers albums du groupe, je recommande vivement l'écoute de la version Deluxe si vous avez aimé.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs albums de 1979
Créée
le 19 févr. 2022
Critique lue 34 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Three Imaginary Boys
« Three imaginary boys », premier album de The Cure publié en 1979, est souvent perçu comme une œuvre assez à part dans la discographie du groupe, qui plus est de qualité inférieure au...
Par
le 12 août 2014
13 j'aime
3
The Obelisks, Malice, Easy Cure, et finalement The Cure... Le groupe de Robert Smith, jeune gringalet de vingt ans à la fin des années 70, aura connu quelques mutations avant la sortie de leur...
Par
le 23 déc. 2011
7 j'aime
4
Three Imaginary Boys est joyeusement bordélique puisqu'on y trouve aussi bien des morceaux aux ambiances étranges, que des chansons plus pop, ou carrément du vieux punk puant des années 70 avec des...
Par
le 30 mai 2012
5 j'aime
3
Du même critique
Après la grosse déception engendrée par "Wild mood swings", The Cure tente de rassurer son auditoire (et peut-être de renflouer les caisses) en sortant un deuxième best-of et un nouveau morceau...
Par
le 7 janv. 2024
2 j'aime
Que dire d'un groupe dont la pochette du premier album présente trois objets ménagers sensés symboliser chacun ses membres, tout ça sur fond rose. Pire encore, à la place de la traditionnelle liste...
Par
le 19 févr. 2022
2 j'aime
Consécutivement à la sortie de "Greatest hits", The Cure décide de faire une petite surprise à ses fans en ajoutant un CD bonus (et non "cadeau Bonux") reprenant la playlist de l'album en version...
Par
le 3 févr. 2024
1 j'aime
1