« Ultra » est le premier album de Depeche Mode, où ils ne se retrouvent plus qu’à trois. Cet album sort après un épisode tumultueux du groupe, principalement pour Dave Gahan. Il n’hésite pas à en parler dans « Barrel of a Gun » : chanson qui ouvre le bal de manière magistrale.
Ensuite, nous passons à « Home » : une chanson interprétée par Martin Lee Gore. Lui aussi parvient à exprimer la morosité de l’addiction. Si Dave Gahan parlait de drogue, Martin Lee Gore abordait l’alcool. L’instrumental et la voix nous donneraient bien quelques frissons.
La sixième piste, « Useless », nous propose une conversation chantée avec des sons calmes, mais qui deviennent brutes à un moment donné. Le subtil mélange d’aigre-douce. En évoquant la tranquillité, cela me rappelle la balade qu’est « The Bottom Line ». Certes le texte n’est pas le meilleur rédigé par la bande, pourtant les sonorités de cette piste demeurent intéressantes.
Personnellement, je possédais la version « Deluxe », il fut un temps. Par conséquent, j’eus l’honneur d’apprécier quelques titres supplémentaires, à l’instar de « Surrender » et « Only When I Lose Myself ». La première reste la chanson la plus morose jamais créée par Depeche Mode. Je considère la seconde comme étant l’une de leurs plus belles chansons d’amour. Dommage, qu’elles n’aient pas été intégrées directement.
Le seul défaut majeur de cet album est « It’s No Good » qui sonne légèrement enfantin, mais aussi très commercial. Ce qui constitue un décalage avec les autres, qui paraissent plus intimes. Enfin, le fond musical de cette piste reprend tout de même l’esprit véhiculé par cet ouvrage.