Lana, l'icône de la décennie 2010.
Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, Lana Del Rey ne laisse personne indifférent. Devenue une star internationale en peu de temps avec l'album "Born to die", devenu un classique, la pin-up avait séduit le public et les critiques avec ses chansons hors normes et un univers très étrange inspiré par les vieux films américains qui passent sur Arte (désolé pour les références culturelles). Toujours aussi mélancolique et torturée, Lana continue de nous livrer ses pensées funestes sur ce nouvel album, encore plus dark que le précédent, qui fait vraiment figure d'OVNI surtout en cette période de l'année.
Plus orienté rock - folk, "Ultraviolence" est un album calme dans lequel Lana Del Rey nous transporte dans son univers, comme sur le single "West Coast" ou sur "Brooklyn Baby", mystérieux et apaisant et se permet même de se la jouer provoc' sur "Fucked my way up to the top". "Shades of cool", une de mes préférées de l'album, est un vrai bijou où Lana passe du grave à l'aigu en 1 seconde sur une instru rock - blues au refrain planant. Si sa voix peut être saturée sur certains morceaux, on peut l'entendre dans toute sa splendeur sur la ballade "Old Money" interprétée presque a cappella.
En plus d'être un album mémorable, "Ultraviolence" est aussi une réponse à tous ceux qui accusaient Lana Del Rey de n'être qu'un produit marketing, car, elle est bien plus que ça, elle est une grande artiste qui va marquer l'histoire de la musique et dont les chansons seront intemporelles. Lana est bel et bien LA légende des années 2010 !