Depuis les Beatles et leur renommée planétaire, les jeunes lads de Liverpool ou de Manchester se rêvent nouveaux héros de la pop anglaise, donc mondiale. La recette, un peu tristement, ne change guère : mélodies acidulées, guitares guerrières mais légères, arrogance bornée et vaguement stupide. Cependant, la pertinence de cette même recette varie largement selon les saisons : en 1995, le prolétaire se porte fier et un tantinet rebelle, et comme Oasis a le bonheur d'écrire de (très) bonnes chansons pop, on est près, tout près du big bang ! [Critique écrite en 1995]