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#willpower
3.4
#willpower

Album de will.i.am (2013)

"Hey ! It's will.i.am on Fun Radiiio !"

Il fut un temps où William James Adams, de son vrai nom, était un producteur inspiré et, on peut le dire, talentueux. Véritable amoureux de la musique, le gus usait de ses mains expertes pour nous faire kiffer (et ne voyez pas là une allusion quelconque...).

Tout commence avec son groupe devenu phare, The Black Eyed Peas. Les deux premiers albums sont de franches réussites, grâce à des productions aussi riches que variées et toujours fichtrement rythmées.
En 2003, Fergie rejoint le groupe. Les beats de will.i.am prennent tout d'un coup une tonalité plus "grand public" (pour ne pas dire "commercial"), mais cela reste toujours musical et efficace.

En 2007, le producteur sort son troisième album solo, "Songs About Girls" (le seul que j'ai écouté). Une petite perle qui n'a pas rencontré un franc succès à sa sortie. Pourtant le skeud contient le morceau "Impatient", une instru' à l'origine du futur hit "American Boy" d'Estelle.

Après un "The E.N.D" en demi-teinte en 2009, will.i.am et son groupe signent leur arrêt de mort avec "The Beginning". Une daubasse sans nom taillée pour les soirées dancefloor pour pré-pubères.
Mais entre temps, le beatmaker a fait des connexions annexes, notamment avec Sir David Guetta. Et depuis ce jour, will.i.am s'est juré de ne faire que de la musique dite "électro'". Bien mal lui en a pris...

On arrive donc au skeud en question, le fameux "#willpower". Une production dans la lignée du dernier album des Black Eyed Peas... C'est à dire une galette aussi insipide que du pain sans sel. 18 tracks indigestes et fatiguant. J'ai même dû prendre un SMECTA et de l'aspirine à la fin de l'écoute, en me demandant : "Mais pourquoi tu as fait ça !?".

Voilà. C'est mauvais, archi-mauvais. will.i.am a pondu sa propre playlist Fun Radio et il continuera à s'auto-kiffer dans ses costumes prêtés par Lady Gaga.
Et dire que l'on criait au génie en 2009, lorsque Guetta avait associé "Hip-Hop et électro'" avec son skeud "One Love". Et bien aujourd'hui, on peut s'en mordre les doigts...
Théo-C
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le 6 mai 2013

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Théo-C

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