With They Until We Sleep.
Archive annonce la couleur : retour aux sources de leur succès, époque "Again" et "Lights".
Bien que le groupe revienne aux sonorités de sa jeunesse, il change une de ses règles fondamentales : la durée des morceaux. La durée de ceux-ci se révèlent bien plus court que sur les autres albums et on n'y trouve pas de morceau de plus de 6'50''. Certains apprécieront ce geste qui rend forcément la bande plus accessible, d'autres comme moi regretteront les longues montées progressives instrumentales d'antan.
Deuxièmement, ce raccourcissement de la durée donne l'impression que les morceaux ne sont pas terminés, qu'ils ont été amputés d'une partie d'eux-même, retirant du même coup une partie du charme et de la puissance auxquels nous avons été habitués.
L'album possède toutefois de très bons morceaux : La douceur volatile de "Stick Me in My Heart" bercera plus d'une nuit, la rage fiévreuse de "Conflict" electrifiera bien des salles de concerts, "Hatched" trouve le juste milieux entre electronica,pop et rock, "So Tired" reste dans la tête et on se surprend à chanter en un clin d'oeil et "Damage" rappellera le meilleur d'Archive aux fans.
Pour le reste, c'est hélas un peu fade, sans puissance, sans grâce et sans ces quelques morceaux cités plus haut pour rehausser mon avis, je n'aurais guère mis plus de 5 tant je me suis ennuyé parfois.
Une lacune que le groupe parviendra sans nul doute à combler avec ses performances live incroyables (Prochainement au Zenith).
Un album mitigé donc. Comme si seul une moitié d'Archive s'était pointée au studio. Mais une bonne moitié quand même.