Je n’avais pas été complètement séduite par le premier tome (cf. ma critique) plutôt en raison du découpage, car le trait et les couleurs de Julie Rocheleau m'ont conquise dès les premières pages. En lisant la suite, j'ai compris que c'était seulement la mise en place des personnages qui m'avait donné cette impression de scénario saccadé (c'est toujours un peu compliqué quand on commence in medias res et quand le lecteur -- comme moi -- ne connaît pas trop l’œuvre originale).
Les tomes 2 et 3 ont vite effacé cette impression, ce dernier tome étant très bien mené dans la succession des scènes. On se laisse donc complètement prendre par le rythme accéléré, d'autant plus que le scénario est toujours servi par un graphisme irréprochable et impressionnant qui rend très bien les scènes d’action et l’aura menaçante de Fantômas.