Yûta reçois un smartphone pour son anniversaire et la consigne de filmer ça mère jusqu'à la mort de cette dernière... Il présente son film dans son école, le film rend tout le monde mal à l'aise. Le film et le jeune réalisateur sont critiqués par tout le monde. Dépité par la réception de son court-métrage, il décide de faire un dernier film sur son propre suicide. Mais Eri débarque. Cinéphile, comme lui, la mystérieuse jeune fille va inspirer Yûta et l’aider à réaliser un nouveau film…
J'étais très sceptique au début, d'abord par le smartphone; j'ai du mal à croire qu'un ados qui a son premier smartphone décide de s'en servir uniquement pour filmer des moments de vie plutôt que de passer son temps sur des jeux, les réseaux sociaux et tout le gouffre qui nous plonge dans la vie de zombie des smartphones... L'histoire aurait été beaucoup plus logique et aurait eu beaucoup plus de charme avec un caméscope. Fujimoto à probablement fait ce choix pour rester moderne, le smartphone parle beaucoup plus aux gens aujourd'hui.
Puis l'histoire s'enchaîne avec pleins de réactions, de narrations illogiques... Heureusement que le pitch bizarre m'a tenu en halène et donné envie de continuer à lire la suite. Car pour mon plus grand plaisir, toutes ses incohérences finissent par être expliquées ou comprises.
Donc c'est génial ! Le gaufrier ne change jamais et reste la même succession de cases/plans allongés qui nous rappellent ceux du septième art. En plus de jouer avec les codes du manga, mélanger avec ceux du cinéma; Fujimoto brouille la réalité. La perception du lecteur est troublée, mais on sent bien que tout est complètement maîtrisé.
Adieu Eri est donc un one shot, court métrage, très plaisant malgré le smartphone plutôt que le caméscope, par forcément utile..