Alice 19th par Ninesisters
J'ai bien aimé, c'est plutôt sympa à lire, avec de l'humour et de l'amour, mais pas franchement exceptionnel ; il manque à ce manga un petit "je ne sais quoi" qui le différencie des oeuvres maîtresses du genre et laisse au final une opinion un peu mitigée.
Par contre, j'ai enfin trouvé ce qui me gênait autant dans les travaux de Watase : l'extrême mesquinerie de certains personnages ; et ce "certain" est nombreux. J'ai vraiment l'impression que la plupart des gens sont fondamentalement méchants, chez Watase, et aiment les coups bas et blessants. Exemple typique : un jeune chanteur d'une chorale, gentil et affable, est jalousé par les autres membres de celle-ci à cause de sa voix magnifique et des éloges qui lui sont faites ; alors ils mettent des bouts de verre dans son sandwich pour qu'il se blesse gravement et ne puisse plus jamais chanter. Autre exemple : les filles n'arrêtent pas de se jalouser les unes les autres et de dire les pires méchancetés possibles dans le dos des intéressées. L'impression qui en ressort est que l'auteur a une très basse opinion des êtres humains ; en particulier des collègiennes et lycéennes, à croire qu'elle-même a été leur victime (ce qui est très probable).
Un autre problème récurrent – qui n'en est pas un à la base mais qui le devient à force de se répéter – c'est que dans tous les mangas de Watase que j'ai lu, à part Ima-Doki (qui est en parallèle le pire exemple de méchancetés gratuites), le méchant est toujours la personne la plus proche de l'héroïne. La première fois, comme je l'ai dit, c'est original ; à force, c'est lassant. Et vous pouvez vérifier mes dires : Ayashi no Ceres, Fushigi Yuki, Lui ou Rien, Alice 19th... toujours la personne la plus proche de l'héroïne.