Astérix le Gaulois - Astérix, tome 1 par Gwen21
Nous apprêtant à séjourner en Russie quelques jours chez l'habitant, mon mari et moi cherchions des cadeaux à emporter avec nous qui soient emblématiques de la culture française. Nous avons décidé d'offrir, en autres, quelques bandes-dessinées parmi lesquelles une aventure d'Astérix, qui s'est présentée à notre esprit comme une évidence.
Chargée d'acquérir ladite BD, mon choix s'est presque immédiatement fixé sur "Astérix le Gaulois" car il me semblait logique de commencer par le commencement. Qui a dit que les femmes étaient fâchées avec la logique, déjà ?
Mais, après avoir relu moi-même cet opus, je me rends compte que j'aurais peut-être dû porter mon choix sur un album mieux fourni en actions. "Astérix le Gaulois", en tant que premier volet d'une série dont les auteurs ne pouvaient qu'espérer le succès sans le programmer, a pour rôles principaux de planter le décor et d'esquisser le caractère des personnages. Avec le recul, et après que des dizaines d'autres albums d'Astérix soient passés entre mes mains, il est clair que ce premier tome me laisse un peu sur ma faim.
La première émotion que j'ai ressentie en commençant ma lecture fut la surprise, teintée de nostalgie. Découvrir nos deux héros, le petit Astérix et le gros Obélix, sous des traits moins assurés, rend Astérix pas si sympathique et Obélix pas si "enveloppé" que ça. Sans Idéfix et sans aucune figure féminine, il y a comme un goût de "trop-peu". Pourtant, l'humour est résolument déjà là, dans chaque phylactère, dans chaque expression, dans chaque geste. Je me suis émerveillée de voir plantées dans un si bon terreau les graines de cet univers promis à se développer et à s'enrichir.
Côté histoire, c'est la première confrontation avec les Romains. L'action est très simple pour ne pas dire simpliste mais permet de prendre la mesure de la mythologie à venir et de faire la connaissance de César, rien de moins !
Relire cet album m'a donné envie d'en lire d'autres, c'est bien là le principal. Quant à mes hôtes, je pense au final qu'ils s'épargneront toutes ces considérations pour, je l'espère, n'approuver que la typicité d'une BD identitaire.