Bon là, on passe aux choses sérieuses. Continuer son manga en le renouvelant dès le 6e tome, il fallait oser. La généalogie continue avec le petit-fils, Joseph, bien plus espiègle que son ancêtre. Son côté déconneur et présomptueux le rend toute de suite plus charismatique et intéressant. La thématique familiale sera l'un des moteurs de cette partie entre les enfants et les petits-enfants des héros de Phantom Blood. On reste en terrain connu malgré le changement d'époque.
Cette fois le récit se déroule pendant la seconde guerre mondiale et Araki n'hésite pas à faire s'allier les héros avec les nazis pour combattre le menace mystique qui pourrait bien faire sombrer le monde dans le chaos. Ainsi Joespeh respectera Stroheim pour certaines valeurs malgré leur opposition humaines. Le manichéisme disparait alors pour s'intéresser davantage à l'humanité des personnages tant dans leur grandes qualités que leur défauts.
Le scénario s'étoffe, le style s'affine, moins de grossièreté mais un découpage toujours efficace qui nous entraîne toute de suite dans l'action. Les combats sont plus ingénieux qu'avant, et les personnages développent tous des techniques uniques. Le shonen n'est pas encore prêt de s'en remettre. La combat final par exemple est déjà une marque d'un génie en devenir, la tension est présente, les antagonistes plus menaçants que jamais et la course contre la montre est bien gérée et participe de la réussite de cette partie. Bref c'est rafraichissant et exaltant, on regrette presque que ce soit trop court.