La deuxième partie de JoJo's commence avec Joseph Joestar, petit-fils de Jonathan, et très indigne héritier de son grand-père. Il est insolent, bagarreur, mais doté d'un potentiel inouï, maîtrisant l'Onde depuis sa naissance sans entraînement particulier. Et il va en avoir besoin.
Car apparaît alors les Hommes du Pilier, des divinités aztèques à l'origine des masques de pierre ayant changé Dio en vampire dans le premier volume. Et c'est à Joseph et à Ceasar Zeppelli, petit-fils du maître Zeppelli qui a enseigné l'Onde à Jonathan, de les arrêter.
Si la première partie nous plongeait dans un univers vampirique mondain du XIXème siècle. Ici, place à de l'exploration dans la digne veine d'Indiana Jones. On parcourt de nombreux pays dans univers pré seconde guerre mondiale, sauf qu'on s'allie au nazi cette fois-ci ( oui oui les héros s'allient aux nazis).
Battle Tendency continue sur le sillon de Phantom Blood, et installe une nouvelle donnée majeur de l'univers : l'inventivité des combats et la stratégie. Car si dans Phantom Blood, on avait quand même le droit à de combat classique, bien qu'assez beau à voir. Ici rien de tout ça, ici il ne suffit pas d'être le plus fort ou le plus rapide, celui qui criera le plus fort n'obtiendra pas la victoire, ici pas de power-up et de transformations sortis tout droit du trou du cul de l'auteur. Battle Tendency porte bien son titre. Les combats sont avant tout menés dans la tête, les affrontement sont des combats d'intelligence et non de force, celui qui l'emportera sera celui qui à la meilleure stratégie, qui pourra le mieux s'adapter et contrer le pouvoir de son adversaire. Et à ce jeu là, Joseph est l'un des meilleurs.
Encore une fois, la partie deux se distingue par le danger que l'auteur fait planer sur les personnages, On sait qu'il n'hésitera pas à tuer ses protagonistes. La peur du danger est d'autant plus grande dans ce cas-là.
Malgré tout, les personnages souffrent pour certains d'un manque de développement ou d'une écriture inégale (coucou Lisa Lisa). Et on sent que l'auteur est vite bridé par le pouvoir qu'il a mis en place, l'Onde ne sera jamais assez vaste pour contenir toute l'imagination dont est capable Araki, et on le ressent, difficile de mettre en place des combats stratégiques quand tous les protagonistes ont la même façon de se battre. Qu'à cela ne tienne, il ne va pas hésiter et va totalement réécrire son univers. Son manga va petit à petit se diriger vers sa formule actuelle, continuant d'évoluer, ses balbutiements n'en sont que d'autant plus passionnants à suivre.