Dès les premières pages, on connait les grandes lignes de la trame principale : la quête du héros, ses moyens de la poursuivre, ainsi que les différents éléments qui tenteront de l'empêcher d'atteindre son but et la violence visuelle. L'absence de dialogue, le découpage visuel des scènes provoquent une lecture de l'action d'une rare dynamique, rendant chaque volume aussi court que captivant.
La suite de l'histoire ne sera qu'un prétexte pour errer et se perdre dans le monde sans échelle, sans limite, sans orientation. A mesure que les textures, les matières, les présences, les mouvements se dévoilent sous nos yeux, on s'éloigne des données initiales.
On devient peu à peu aussi solitaire que le héros, errant au coeur d'un labyrinthe dans lequel toute trace d'humanité a disparu depuis bien longtemps.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste