Un shônen classique ? J'crois pas, nan !

Les gros shônen typés Naruto, One piece et Bleach et qui durent 350 tomes, moi, ça m'a toujours hérissé. D'ailleurs, rares sont les shônens qui m'ont réellement fait vibrer durant ses dernières années. Eh bien aujourd'hui, après avoir lu tous les tomes sortis jusqu’à ce jour, je le crie haut et fort, Blue exorcist occupe une place très importante dans ma mangathèque section shônen a côté de Black Butler et D-gray man. Dés le premier tome, Kazue Katô (allez savoir pourquoi mes shônens préférés ont tous été créés par des femmes) nous captive en alternant des scènes de bastons titanesques et des moments d'une sensibilité rare, trop rare dans le monde du shônen, selon moi. Ses personnages paraissent au premier abord, stéréotypés, mais on s’aperçoit très vite que la demoiselle joue très bien avec ces stéréotypes et nous sert une belle brochette de personnages très attachants qu'elle s'empresse dés alors d’approfondir par la suite. Que ce soit Suguro, la racaille (et premier) de la classe dont la coolatitude n'est plus a démontrer, Shima, dont la chevelure rose et le tempérament blagueur rappellent un certain Lavi (D-gray man), Yukio, le frère jumeaux de Rin a la fois méfiant et protecteur a son égard, Shiemi, la candide petite blonde dont le potentiel reste encore a démontrer, Rin, le héro grande gueule qui n'a pas peur de dire ce qu'il pense a gros coups de poings dans ta face, Izumo, la tsundere qui prend tout le monde de haut ou même Konekomaru, qui est un peu en retrait par rapport aux autres tire son épingle du jeux avec tout de même un peu moins de brio. Et on se rend compte que la mangaka maitrise parfaitement son histoire dans certains tomes où la baston est presque totalement absente. C'est d'ailleurs dans ses tomes là que j'ai pris le plus de plaisir a suivre l'histoire, cherchez l'erreur ! Dans un shônen, se retrouver devant ce genre de situations, c'est extrêmement rare ! De plus, il y a ce petit quelque chose dans le dessin qui rend ce manga encore plus exceptionnel ! C'est un style qui lui est propre. Net, beau, précis, aucun personnage ne se ressemble et possède des atouts physiques qui lui sont propres. Ainsi, il est très facile pour le lecteur de percevoir les liens de parentés entre certains protagonistes, un point que j'ai jugé nécessaire de souligner, car il est plus rare qu'on ne pourrait le penser.

Laissez vous tenter par les flammes du démon, lisez Blue exorcist, si vous êtes fan de shônen, et même si ce n'est pas le cas, vous ne le regretterez pas !