Techniquement, c'est puissant. C'est comme ouvrir un vieux carton au grenier. 14 bds dans des formats différents du post-it au feuillet de journal à lire comme on veut (peut). Ca raconte la vie dans sa plus triste banalité, de la fuite d'eau, des naissances, des joies, des accidents, du couple, de la solitude. Plus concrètement, ça tourne autour d'une femme brune unijambiste. Mais ça gravite aussi autour des voisins du dessous, de la proprio et d'une abeille. On a même le point de vue de l'immeuble. Tout ça est très humain mais ça me laisse avec un certain sentiment de vacuité. Je ressens un spleen inexplicable comme quand tu viens d'aller jusqu'au bout d'une série (ex: 6 feets under) et que tu abandonnes ses personnages que tu connais si bien maintenant.