Le nom du gouverneur sonne comme un triste souvenir issu d'une époque lointaine. Mais pas si vieille que cela. Malheureusement pour Rick et son fils. Seuls survivants du massacre de la prison, à ce que l'on en sait. Le futur n'a jamais été aussi incertains, alors que la saga reprend la signification même de son titre : Le mort qui marche.
Désormais, tout est différent : presque tous les rapports que Kirkman avait imaginé entre les ultimes survivans des sept premiers tomes sont effacés. En gros, on réécrit l'histoire : "reset the story", tel pourrait être le titre de ce neuvième tome. Et non seulement c'est bien écrit, mais en plus c'est très bien pensé.
Petit détail de rien du tout à relever, c'est à partir de ce tome ci que la série télé commence à pleinement s'inspirer du comics, et à s'y faire plus fidèle. Et puis bien sûr, comme on le voit dans la saison 4, Carl change du tout au tout. Il n'a presque plus confiance en son père après le traumatisme qu'il vient de vivre, et c'est justement cela qui rend le tome si intéressant : la remise en question.
Dès lors, plus rien n'est sûr : aussi vrai qu'on ne sait pas qui a survécu, les rapports entre les personnages s'inversent complètement. Tandis que son père est mal en point, Carl passe prématurément de l'enfance à l'adolescence. Un tome également basé sur ce changement d'attitude du garçon.
Le tout est donc franchement efficace. Et si je me souviens bien, c'est dans celui ci que l'on fait la rencontre de nouveaux personnages très attachants. Un excellent volet de la saga. Vraiment, je vous le conseille de bon coeur !