CINQ CENT TRENTE CINQ PAGES de pas grand chose. Dans un univers sans grande personnalité, un groupe de jeune femmes répare des bâtiments perdus dans l'espace pour une raison jamais vraiment expliquée. Elles rencontrent Mia, le personnage principal, et s'embarquent avec elle dans une aventure molle et assez peu excitante pour retrouver son amour de jeunesse.
Tout ça, c'est surtout un prétexte pour raconter des histoires d'amour et d'amitié assez fainéantes, dans des décors composés principalement de nuages, un choix somme toute assez fainéant. Les enjeux, tout aussi fainéants peinent à susciter excitation et empathie pour le personnage, bien que le set-up (raconté sous forme de flash back) ouvre sur un pay-off assez prometteur.
Finalement : rien. Le pay-off, assez fainéant, vient clore un récit assez fainéant et incroyablement autosatisfait, absolument incapable de subvertir ou de réinventer la moindre parcelle des multiples genre auxquels il emprunte (shojo, SF/Space Opéra, slice of live). Une sorte de "UwU" interminable en somme.
Paradoxe intéressant : alors que l'immense majorité des phylactère comprend moins de 5 mots, Dans un rayon de soleil réussit l'exploit d'être incroyablement bavard. De même, alors que les héroïnes doivent affronter des dizaines de problèmes variés, la rapidité avec laquelle les solutions sont apportées donne l'impression qu'il ne se passe rien d'important.