Redécouverte de cette série maintenant mythique en format papier.
Au prologue expliquant l'origine — proche de l'absurde — du personnage de Conan succèdent deux enquêtes bien menées qui toujours surprennent par leur complexité d'abord non apparente et leur violence — une violence dont j'avais en fait peu conscience étant plus jeune (il y a tout de même un décapité dans ce volume introductif !). D'ailleurs, le père de Ran sert de soupape : il permet d'éviter le débordement sordide grâce au rire qu'il provoque malgré lui. Cet équilibre, essentiel, est l'une des raisons qui me font apprécier la série.