Vous avez vu les dessins ? Certains se pâment devant. Des coups de crayon erratiques, juste la base d'un croquis sans le supplément et il y en a qui adorent. La Joconde aurait pu se tenir à quelques traits, suffit que ces derniers soient acerbes et dégagent un faux sentiment de violence pour que certains y voient ce qu'ils veulent voir. C'est juste la suggestion de la violence, on en est loin. Parkinson, un fusain et ça s'imite aussi bien. Tout ça pour se donner une atmosphère sombre. Des mangas à atmosphère, c'est insupportable. Hello ? Un scénario ? Une histoire crédible ?
Pas une histoire de quête d'identité qui ne sait pas où elle va, plutôt une histoire bien écrite, avec un début, un milieu et une fin.
J'ai beau y faire et y mettre du sien, je comprends pas comment on peut aimer ça. Un crocodile-humain sans pouvoir avec des couteaux et une fille avec des gros nibards mais pas de personnalité qui vont dans un monde magique rempli de champignons pour découvrir qui est Caïman. Alice au pays des merveilles en plus edgy. Parce qu'il y a du sang, donc c'est plus noir il paraît.
Les personnages sont nuls, l'auteure les ramène tout le temps à la vie, les pouvoirs sont abusés et n'ont aucun sens (transformer des gens en tarte, wahou, Dragon Ball n'avait pas fait la même chose avec Buu). C'est bête, violent et méchant mais parce que ça change un peu de d'habitude, c'est forcément mieux. La plupart des personnages ne servent à rien, En nique tout en solitaire et en face y'a pas de répondant. L'histoire avance toute seule sans ses personnages. On s'ennuie et ça dure trop longtemps.
Mais la fin, c'est encore la cerise sur le gâteau.Caiman a le pouvoir d'avoir tous les pouvoirs du Gyoza de je ne sais quoi et il résout tout d'un coup de baguette magique. Mais littéralement. Un héros gentil qui sauve le monde et après tout le monde rentre chez soi et fin. Certains y ont vu une grande histoire, moi, un manga dark pour adolescents qui se satisfont de bien peu. Du sang, des pouvoirs pétés et une histoire qui titube avant de s'écrouler à la fin : c'était Dorohedoro.