Furari
6.7
Furari

Manga de Jirō Taniguchi (2012)

La bande dessinée est composée de quinze chapitres qui sont autant de pérégrinations différentes dans la ville. Le héro que nous suivons chercher à dresser un plan d'Edo, l'ancien Tokyo, et arpente sa ville pour mieux la mesurer. On explore donc avec lui les rues et les parcs de la capital. Au grès de ses pas c'est un véritable tableau de la société japonaise de l'époque qui s'offre à nous.


Le héro fait aussi des rencontres avec lesquels il parle de poésie et de botanique. Ses promenades ne sont jamais vaines, il en rentre avec de nouvelles connaissances ou de nouvelles idées.


C'est un album extrêmement poétique dans la forme et dans les texte. Cela se ressent même dans les dessins. Il y a quelques chose de vaporeux par moment dans la représentation de la nature et qui tranche avec celle des êtres vivants. Tamiguchi a une grande maitrise de son dessin et ça se sent. C'est une ode à la nature dans sa diversité et ces mystères, ainsi qu'à la poésie qu'elle inspire.


Cela m'a fait l'effet d'une véritable randonnée. Les odeurs, les gouts et le sons me sont parvenus. J'ai pu m'immerger dans cette ambiance si particulière et ramener, une fois le livre fermé, un peu de Japon avec moi. Ce fut un lecture un peu différente des précédentes mais tellement agréable.

Anaïs_Alexandre
7

Créée

le 15 mars 2017

Critique lue 221 fois

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