On évolue cette fois dans la mythologie scandinave, au royaume des géants ennemis des dieux. Thorgal réduit à la taille d'un Lilliputien fait passer cet album de la saga habituelle au conte traditionnel, comme on avait pu le voir déjà dans "Le Métal qui n'existait pas" et "Les Larmes de Tjahzi". Ce n'est certes pas dénué d'intérêt vu le talent avec lequel c'est fait, même si ça commence à devenir un petit peu répétitif ; Thorgal entre chez les dieux un peu trop comme dans un moulin et les femmes tombent un peu trop systématiquement dans ses bras.
Mais Thorgal reprend la main en redevenant le personnage principal de la série, tandis que Kriss de Valnor montre avec réticence une autre facette de sa personnalité. Géants marque ainsi de manière satisfaisante la fin du cycle de Shaigan-sans-merci.