Goldorak. Rien que le nom sent bon les après-midis d’enfance, les génériques épiques et les rêves de robots géants affrontant le mal intergalactique. Et puis BAM ! 2021 débarque et nous balance une suite officielle. Autant dire qu’on a sorti le pop-corn et le casque de combat pour voir si la légende tient toujours debout.
Spoiler : elle tient. Et pas qu’un peu.
Bajram, Dorison, Cossu et Sentenac ont fait un boulot de cinglés. Visuellement, c’est du grand art, un mélange explosif entre nostalgie et modernité. Les planches envoient du lourd, avec des couleurs qui pètent plus fort qu’un coup de Fulguropoing. L’ambiance est plus sombre, plus adulte, et franchement, ça claque.
Côté scénario, fini le schéma répétitif des bastons hebdomadaires. Ici, on creuse le passé, on questionne les héros, on leur file du doute existentiel et des dilemmes moraux à la pelle. Même Actarus a l’air d’avoir découvert le concept du burn-out cosmique.
Est-ce que tout est parfait ? Non. Mais est-ce que ça envoie du rêve en rétropropulsion avec une dose de frissons et une larme au coin de l’œil ? Oh que oui.
Bref, Goldorak n’a pas dit son dernier mot. Et si tu l’entends hurler "Astéro-hache", un conseil : planque-toi.